La société est fondée en 1958 en tant qu'équipementier de systèmes pour la marine et ses activités glissèrent vers l'ingénierie spatiale en 1981 quand elle est reprise par le professeur Manfred Fuchs(en). En 2012, OHB-System emploie environ 1 900 personnes[2].
Filiales
Après une première période allemande, OHB a racheté des petits constructeurs actifs dans le secteur spatial depuis 2006
OHB-System travaille sur de nombreux programmes prestigieux nationaux et internationaux relatifs aux petits satellites, aux vols habités, ainsi qu'aux technologies pour la sécurité et la reconnaissance.
CONDOR / ARDS, un système modulaire de reconnaissance aérienne.
Mona Lisa, une étude de planification et de mise en œuvre d'un programme d'exploration lunaire.
En 2018, l'Institut Laue-Langevin et l'European Synchrotron Radiation Facility annoncent un partenariat avec OHB-System. Les capacités de ces organismes de recherche en matière de caractérisation des matériaux permettent à ce secteur de pointe d'accomplir de grands progrès techniques[3].
Satellites de télécommunications et de télédétection
Le , OHB-System remporte un nouveau contrat de 255 millions d'euros, portant sur 8 satellites complémentaires[2].
En 2013, un retard important est annoncé pour le programme à cause de la défaillance d'OHB, ceux-ci faisant appel à une aide d'Astrium et de Thales Alenia Space, valant une polémique quant à la gouvernance du programme et le choix d'OHB[10],[11].
Le lancement du satellite H36W-1 a été effectué au début de l'année 2017, via la plate-forme SGEO. D'autres missions basées sur cette plateforme sont prévues[12].
Météosat troisième génération
En 2011, OHB-System est choisie par Thales Alenia Space, maître d'œuvre du programme Météosat troisième génération (MTG) pour fournir les plates-formes des satellites, ainsi que la réalisation des deux sondeurs analysant la colonne d'atmosphère entre le satellite et la Terre, le tout pour un contrat de 750 millions d'euros, nécessitant l'embauche de 40 % d'effectifs supplémentaires[2].