À l'origine, le territoire de la ville d'Onomichi était restreint à une étroite superficie comprise entre le mont Senkōji et la mer, mais une série de fusions administratives, culminant avec celle du qui permit l'intégration des villes d'Innoshima et de Setoda, étendirent le territoire d'Onomichi au-delà du mont Senkōji et également sur plusieurs îles avoisinantes. Aujourd'hui, Onomichi est un des principaux points d'entrée du passage entre les îles de Honshū et de Shikoku et ce, grâce à l'autoroute Shimanami[l 1], qui relie les deux grandes îles via les villes d'Onomichi et d'Imabari.
Démographie
Le , la ville comptait 152,293 habitants (dont 2,178 étrangers) répartis sur une superficie de 284,85 km2 (densité de population de 517 hab./km2).
Climat
Le climat d'Onomichi, chaud et humide, est propice à la culture de nombreuses variétés d'agrumes, dont les mandarines satsuma (mikan) et la grande diversité de la faune marine de la mer intérieur de Seto favorise la pêche.
Histoire
Originellement la ville qui s'appelait Innoshima, fut officiellement désignée « port d'embarcation du riz », port qui servait au paiement des taxes par l'empereur Go-Shirakawa en 1169. Elle devint un centre économique prospère au cours du XIVe siècle, notamment grâce au commerce avec la Chine. La plupart des nombreux temples et sanctuaires shinto de la ville furent d'ailleurs érigés grâce au patronage de riches marchands de l'époque. Au cours de l'époque d'Edo (1603-1868), les navires du type kitamaebune[l 2], qui reliaient Ōsaka et la région de Hokuriku (et plus tard, Hokkaidō), eurent eux aussi une influence remarquable sur le développement économique de la région. Au début du XXe siècle, la ville était un lieu très apprécié des écrivains, et cette réputation attire encore de nos jours de nombreux artistes en quête d'inspiration.
Outre les temples et sanctuaires shintō, de nombreux bâtiments datant de l'ère Taishō (1912-1926) témoignent de la prospérité des habitants de la ville au début du XXe siècle. On compte parmi eux le bâtiment qui abritait jadis la banque Onomichi, devenue le Onomichi Historical Museum[2], et celui où se trouvait l'ancienne Chambre de commerce devenue un musée.
Le parc Senkōji (千光寺公園, Senkōji-kōen?) est le point de départ du chemin de la littérature (文学のこみち, Bungaku no komichi?) en hommage aux nombreux écrivains qui ont séjourné dans la ville. Au sommet du parc se trouve le temple Senkōji (千光寺?) qui offre un point de vue sur la mer intérieure.