En France, un organisme interarmées (OIA) est une entité relevant organiquement du chef d'état-major des armées (CEMA) ou de l'un de ses sous-chefs, et dont les missions s'exercent au profit de plusieurs composantes des Forces armées. Le personnel qui le compose est issu d'au moins deux armées (terre, marine ou air), de la Gendarmerie nationale, de directions ou de services de soutien[1]. Il peut prendre la forme d'un commandement, d'un service de soutien ou d'un organisme. Il ne doit pas être confondu avec un organisme à vocation interarmées (OVIA), qui relève organiquement d'une seule armée mais dont les missions s'exercent au profit de plusieurs composantes des Forces armées.
Organismes interarmées
Les organismes interarmées[2] sont des organismes spécialisés fournissant un soutien sur une spécialité technique fine nécessitant des compétences techniques importantes.
Commandements opérationnels
Commandement pour les opérations interarmées (CPOIA)[3], chargé de la planification de l'emploi et de la conduite de forces interarmées multinationales ou nationales ;
La direction du Renseignement militaire (DRM) est chargée de coordonner et d'organiser la collecte du renseignement par les différents services.
Commandements supérieurs et des forces françaises à l'étranger
Les commandements supérieurs dans la France d'outre-mer (COMSUP) et les commandements des forces françaises à l'étranger (COMFOR) sont les échelons de commandements directs pour l’ensemble des forces armées sur les différents territoire. Les officiers généraux investis des commandements supérieurs sont sous l'autorité directe du chef d'état-major des armées.
Commandements de zone de défense et de sécurité
Les états-majors de zone de défense (EMZD) et les états-majors interarmées de zone de défense et de sécurité (EMIAZDS) sont chargés d’assister les officiers généraux de zone de défense et de sécurité[6].
Service interarmées des munitions (SIMu)[8], chargé d'acheter, de tester, d'entretenir, de stocker et de distribuer l'ensemble des munitions en service dans les armées aux différentes unités sur l'ensemble des territoires où elles sont stationnées.
Centre interarmées de soutien météo-océanographique des forces (CISMF), chargé du soutien opérationnel météorologique et océanographique des forces françaises déployées dans le monde entier, ne disposant pas de météorologistes ou météorologistes-océanographes militaires ;
Centre du soutien des opérations et des acheminements (CSOA)[13];
Commandement des programmes interarmées et de la cyberprotection (CPIC)[14];
Service des essais et expérimentations aéronautiques de la défense[16];
Centre interarmées de coordination du soutien (CICoS)[17];
Groupement de soutien du personnel isolé (GSPI)[18];
Centre d'identification des matériels de la défense (CIMD)[19];
Centre national des sports de la défense (CNSD)[20], encadre l'ensemble des activités sportives des armées et forme les sportifs de haut niveau de la défense;
Les organismes à vocation interarmées (OVIA) sont des organismes relevant d'une seule armée (Armée de Terre pour la SIMMT, Armée de l'Air pour le CDE , etc.), mais travaillant au profit de plusieurs armées, directions, services de soutien ou Gendarmerie nationale, dont le personnel est issu d'une ou plusieurs de ces entités[1] :
Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE), OVIA-T qui participe à l'acceptation de l'intervention de l'armée auprès des populations locales[28].
↑ a et b France. « Code de la Défense », Partie 3, Livre II, Titre III, Chapitre III, Section 4, art. R3233-19. (version en vigueur : 28 février 2015) [lire en ligne].
↑Bernard Guillet (sous-chef d'état-major « performance - synthèse »), « INSTRUCTION No 462/DEF/EMAT/PS/B.ORG/ORG2/324 relative à l’organisation du centre interarmées des actions sur l’environnement », Bulletin officiel des armées, Paris, Ministère de la Défense, vol. 2014, no 39, , texte 12 (ISSN2105-2468, lire en ligne [[PDF]]).