Les gros ouvrages du Kobenbusch (au nord) et du Galgenberg (au sud) le couvrirent de leurs feux d'artillerie en juin 1940 quand l'Oberheid fut soumis à des infiltrations et à des bombardements quotidiens.
Situation actuelle
Toujours propriété de l'Armée française, entretenu et maintenu en bon état jusque dans les années 1980 par un particulier, il a ensuite été peu à peu pillé et vandalisé à la suite de l'arrêt de cet entretien, l'Armée ayant manifesté le souhait de reprendre le site.
Par la suite, façades et entrées ont été remblayées par l'Armée pour en condamner et interdire les accès intérieurs. Comme tous les autres ouvrages dans le bois de Cattenom, l'ouvrage est sous la gestion de l'association « Ligne Maginot de Cattenom et environs »[3].
Notes et références
↑Jean-Yves Mary et Alain Hohnadel, op. cit., t. 3, p. 87.
↑Jean-Yves Mary et Alain Hohnadel, op. cit., t. 3, p. 95.
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN2-908182-88-2).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN2-913903-88-6).