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Trouver des sources sur « Parc d'activité commerciale » :
La zone commerciale des Marnières à Besançon, en France.Le Buywell Retail Park dans le West Yorkshire qui présente l'originalité d'intégrer un espace commercial recyclant un bunker de la Seconde Guerre mondiale, recouvert d'un sol végétalisé
Ces parcs se sont beaucoup développés durant les Trente Glorieuses, encouragé par le développement de l'automobile comme principal mode de mobilité, et donc souvent situés en périphérie des villes[2] (ensuite parfois noyés dans la périurbanisation), et en bordure d'autoroutes ou de boulevards périphériques.
La mise en place des parcs d’activités commerciales fut fortement influencée par un modèle consumériste américain dans une envie de créer des hypermarchés discount au vu de l'augmentation importante de la classe moyenne dans ces deux pays durant cette période.
On leur greffe parfois des unités de logement ou d'activité administrative (ZACA ou « Zone d'activités commerciales et administratives » (par exemple à Ouagadougou pour la première fois en 1990[3]).
Des années 1970 aux années 1990, ces espaces ont été considérés comme importants par les aménageurs et urbanistes, notamment dans le cadre des grands programmes de renouvellement urbain[4].
Certaines de ces zones ont concurrencé le petit commerce de proximité et ont fait disparaitre certains de ces commerces, dans les villes et aussi dans les campagnes. Certaines sont aujourd'hui remis en cause par le développement du commerce électronique[5]. Les villes en transition promeuvent néanmoins un aménagement redonnant une place dominante aux circuits courts, à la mixité sociale et aux commerces de proximité, accessibles par d'autres moyens que l'automobile.
En France, selon le CNCC (Conseil national des centres commerciaux), un Parc d'activité commerciale est « un ensemble commercial à ciel ouvert, réalisé et géré comme une unité. Il comprend au moins 5 unités locatives et sa surface est supérieure à 3 000 m2 SHON (surface construite) »[6].
Typologie
Le CNCC classe les parcs d'activité commerciale selon la typologie suivante[6] :
au-delà de 10 000 m2 de surface SHON (surface hors œuvre nette) : on parle de « grands parcs d'activité commerciale » ;
entre 3 000 m2 et 10 000 m2 de « surface SHON » (surface construite, initiales de ****[pas clair]) : on parle de « petits parcs d'activité commerciale ».
Parc d'activité "Kingsway West Retail Park" de Dundee, en Écosse, typique des grandes aires commerciales développées dans les années 1980-2000
Liste des plus grands retail-park en France
Sauf mention contraire, le classement, qui inclut les seuls parcs commerciaux extérieurs, est issu du magazine LSA[7].
↑Jehin JB (2002). Influence des politiques des pouvoirs publics en matière d’implantation commerciale sur l’activité en centre-ville. Comparaison: Liège, Maastricht et Aix-la-Chapelle. Bulletin de la Société géographique de Liège, 42, 39-51.
↑Delobez, A., & Peron, R. (1990). Les zones d’activités commerciales périphériques et le commerce de centre-ville. In Le commerce des centres-villes. Actes du Colloque de Limoges, Limoges, Presses de l’Université de Limoges et du Limousin (pp. 264-282).
↑Biehler, A., & Le Bris, É. (2010). Les formes d’opposition aux politiques de la ville à Ouagadougou. Révoltes et oppositions dans un régime semi-autoritaire: Le cas du Burkina Faso, 133-150.
↑Jourdan, G., Dominique, R., & Michel, S. (2008). Les grandes zones d'activité économiques et commerciales: des espaces stratégiques pour le renouvellement urbain.
↑A. Rallet, Commerce électronique et localisation urbaine des activités commerciales, vol. 52, Modèle:No., p. 267-288, Presses de Sciences Po, 2001.
↑ a et b« Le glossaire », sur Le site du CNCC (consulté le )