Patrick Careil
Patrick Careil (né en 1947) est un banquier et haut fonctionnaire français .
Biographie
Né le 18 mars 1947 à Neuilly-sur-Seine , dans la Seine [ 1] , Patrick Careil est diplômé d'études supérieures en droit public [ 2] et de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1969 )[ 3] et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Simone-Weil , 1974), dont il sort dans le corps des inspecteurs des finances [ 4] .
Rapporteur des travaux de diverses commissions[ 5] , il a été[Quand ?] maître de conférences à l'École polytechnique et à l'ENA[ 6] . Il devient en 1981 conseiller technique de Jacques Delors et Laurent Fabius , ministres de l'Économie et délégué au Budget, et travaille à la création de l'impôt sur les grandes fortunes (IGF)[ 7] . Il devient ensuite directeur du service de la législation fiscale du ministère de l'Économie (1983) et directeur du cabinet des ministres de la Défense Charles Hernu puis Paul Quilès (1984)[ 4] . Pierre Lacoste affirmera en 1997 son implication dans l'affaire du Rainbow Warrior [ 8] , tandis qu'il sera mis en cause en 1999 par Gilles Ménage pour son rôle supposé à ce poste dans l'affaire des écoutes de l'Élysée [ 9] .
Chargé de mission au cabinet de Pierre Bérégovoy , ministre de l'Économie (1988)[ 10] , il passe en 1989 à la présidence de la banque Hervet , le dernier établissement bancaire public en France, dont il gère en 2000 la privatisation[ 11] , [ 12] — laquelle sera critiquée en 2015 dans un hors-série de la Fondation iFRAP intitulé « Le dossier noir de l'ENA »[ 13] . préside en 1997-1998 la Société marseillaise de crédit [ 14] , qu'il restructure[ 15] . Il est ensuite directeur général délégué d'HSBC France (2004), puis conseiller du président-directeur général de Rallye, Jean-Charles Naouri (2007)[ 4] .
Engagement politique
Militant[ 16] au Parti socialiste et à la Ligue des droits de l'homme sous le pseudonyme de « Patrick Leirac » [ 17] , il a été membre en 1992 du Comité national pour le oui à Maastricht [ 18] .
Références
↑ « Patrick Careil », sur whoswho.fr , 1977 .
↑ « Banques Patrick Careil », sur lemonde.fr , 5 décembre 1997 .
↑ « Patrick Careil », sur sciences-po.asso.fr .
↑ a b et c « Patrick Careil », sur lesechos.fr , 5 décembre 2007 .
↑ « M. Patrick Careil devient responsable du service de la législation fiscale au ministère de l'Économie et des Finances », sur lemonde.fr , 20 janvier 1983 .
↑ « Défense », sur lemonde.fr , 30 janvier 1985 .
↑ Thierry Philippon, « Careil, un privatisable à haut risque », Le Nouvel Observateur , 16 décembre 1993 , p. 86 (lire en ligne ) .
↑ « L'amiral Lacoste se livre à une autocritique dans l'affaire Greenpeace », sur lemonde.fr , 26 septembre 1997 .
↑ Pascal Ceaux et Hervé Gattegno , « Gilles Ménage met en cause « l'appareil d'Etat » dans l'affaire des écoutes », sur lemonde.fr , 14 janvier 1999 .
↑ « Cabinet Bérégovoy : à hue et à dia », sur lemonde.fr , 28 mai 1988 .
↑ Sophie Fay, « Le gouvernement lance les enchères pour la banque Hervet », sur lemonde.fr , 29 novembre 2000 .
↑ « Hervet : le maintien de Patrick Careil à la présidence en balance », Les Échos , 20 mai 1994 , p. 30 .
↑ Jean Nouailhac, « Nouailhac : le dossier noir de l'ENA », sur lepoint.fr , 12 février 2015 .
↑ Sophie Fay, « Patrick Careil prend la présidence de la Société marseillaise de crédit », sur lemonde.fr , 3 décembre 1997 .
↑ Thierry Fabre, « Comment l'Etat a laissé se creuser le gouffre de la Marseillaise de crédit », sur lexpansion.lexpress.fr , 5 mars 1998 .
↑ Nathalie Raulin, « Patrick Careil, à gauche quand il faut. Le président de la banque Hervet dirigera aussi la SMC », sur liberation.fr , 29 novembre 1997 .
↑ Les Socialo-Capitalistes : portrait et métamorphose des élites roses , Paris, Albin Michel , 1983 , 236 p. (ISBN 2-226-06333-1 ) , p. 138 .
↑ « La campagne pour le référendum du 20 septembre Nouveaux adhérents au Comité national pour le " oui ". », sur lemonde.fr , 3 septembre 1992 .
Liens externes