Lors de la bataille de France, il est mobilisé à bord d'un dragueur de mines. Après l'armistice, il retourne en Moselle avant d'être expulsé avec les autres habitants du village de Failly en .
Il arrive dans la région du Blanc en 1941 pour des raisons professionnelles. Paul Mirguet y organise un mouvement de Résistance en 1942 sous le pseudonyme « Surcouf » et intègre l'Armée secrète en 1943. Il entre dans la clandestinité à la fin de cette année[1]. Il dirige la section du département de l'Indre de l'Armée secrète après l'arrestation du capitaine René « Carpi » Antoine le [2],[3].
Il rencontre Pierrette Marx, d'origine juive, qu'il épouse. Elle aussi doit se cacher. Ils ont deux enfants, Jean-Charles et Marie-Christine.
Après la Libération, il est chargé de la logistique pour réapprovisionner la population. Ensuite, il quitte l'administration pour travailler à nouveau dans le commerce de la viande[réf. nécessaire].
Paul Mirguet est connu pour être à l'origine de l'amendement Mirguet, voté le , un texte visant à prendre « toutes mesures propres à lutter contre l'homosexualité »[5], classée comme « fléau social », et votée dans le cadre d'une loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance contre l'alcoolisme et le proxénétisme[6]. Cet amendement doublait la peine minimum pour outrage public à la pudeur quand il s’agissait de rapports homosexuels. Cette disposition a été supprimée en 1980[7] sur proposition du gouvernement Raymond Barre.
↑Jean-Luc Anglès et Patrick Grosjean, « Paul Mirguet, alias Surcouf, chef de l'Armée Secrète pour le secteur du Blanc, chef de l'Armée Secrète de l'Indre », La Seconde Guerre mondiale en Pays Blancois. Revue des Amis du Blanc et de sa région, hors série no 1, novembre 2009, p. 116-121, 321 p. .