Il a également utilisé les pseudonymes de Paul de Siraudin de Sancy, Paul Siraudin de Sancy et M. Malperché.
Biographie
Portrait de Paul Siraudin publié dans Le Trombinoscope par Touchatout en 1874.
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Jeunesse et famille
Pierre Paul Désiré Sirodin naît en 1812 à Paris, fils de Thomas Sirodin, épicier, et Félicité Legrand, son épouse[1]. Un jugement du du tribunal civil de la Seine rectifie son nom patronymique et celui de son père en Siraudin.
En 1860, Siraudin ouvre au 17, rue de la Paix une confiserie à l'enseigne du Vaudevilliste infidèle qui connaît un grand succès[6],[7],[8]. Elle est reprise vers 1865 par un confiseur alsacien du nom de Louis Reinhard[9],[10],[11].
Confiserie de Paul Siraudin (1860).
On y commercialise plusieurs confiseries créées en référence à des pièces de théâtre, notamment de Victorien Sardou. Ainsi, en 1861, des bonbons appelés « Intimes » reprennent le titre de la comédie Nos intimes[12]. En décembre 1862[13],[14], les « ganaches de marrons parfumés »[15],[16] ou simplement « ganaches » – des marrons parfumés au marasquin, à l'orange, au rhum et au kirsch – évoquent la comédie Les Ganaches[12] et rencontrent, tout comme elle, un franc succès. En 1863, les « Diables noirs » font écho à la pièce du même nom[17]. L'année suivante, un journaliste écrit : « [Siraudin] a innové les bonbons sous des appellations que la critique a consacrées. Nous avons mangé, grâce à lui, les Ganaches, les Diables noirs, les Intimes. Tout Victorien Sardou a passé par les mains du confiseur. »[18] En 1866, des bonbons nommés d'après le titre de l'opéra Mignon d'Ambroise Thomas sont aussi commercialisés. Les Mignons sont alors qualifiés par la presse de « friandise en vogue »[19].
Cette comédie-vaudeville en un acte a été traduite en 1849 en russe par Pavel Feodorov(ru) sous le titre de Az et Fert (Аз и ферт) et adaptée trois fois sous cette forme au cinéma en 1946, 1981 et 2000.
1850 : Le Courrier de Lyon d'Eugène Moreau, Paul Siraudin et Alfred Delacour, théâtre de la Gaîté. Le sculpteur Charles Kotra (1869-1942) a représenté Francisque jeune dans le rôle de Joliquet (statuette en terre cuite peinte).
↑Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise, Robert Laffont, (lire en ligne), p. 399.
↑« Siraudin [encart publicitaire] », sur Gallica, L'Opinion nationale : journal politique quotidien / rédacteur en chef Adolphe Guéroult, (consulté le ), non paginé (vue 4)
↑A. Brémond, « Causeries », sur Gallica, Le Charivari, (consulté le ), p. 2
↑Timothée Trimm, « Une visite chez Siraudin », sur Gallica, Le Petit Journal, (consulté le ), p. 1-2
↑ a et bCharles Coligny, « Le monde et les théâtres », sur Gallica, La Presse thermale et climatique, (consulté le ), p. 26
↑« Siraudin », encart publicitaire, sur Gallica, Journal des débats politiques et littéraires, (consulté le ), p. 4