Après avoir intégré, en 1991, le comité directeur de la CDU de Sarre, il est élu député fédéral au Bundestag en 1994, renonçant à sa carrière professionnelle. Il fait alors partie des « Jungen Wilden » (« jeunes rebelles ») de la CDU, nouant des contacts avec les écologistes[1]. Il devient, entre 1998 et 2000, président de la sous-commission de la Justice pour le droit communautaire. Après les élections fédérales de 2002, il entre au comité directeur du groupe CDU/CSU, dont il est le responsable juridique de 2004 à 2005.
À ce poste peu médiatique mais stratégique, il coordonne la politique gouvernementale et supervise les services de renseignement. Il s'investit notamment sur le scandale des écoutes d'Angela Merkel par la NSA en 2013. En 2015-2016, pendant la crise migratoire en Europe, il reste persuadé que l'Allemagne peut accueillir des milliers de réfugiés, avec pour conditions l'apprentissage de la langue, l'insertion sur le marché du travail et le développement d'une relation « émotionnelle » avec le pays qui les accueille ; il déclare par ailleurs que l'immigration « est la norme dans les sociétés développées »[1].
Pour les élections fédérales de 2017, il est chargé de coordonner l'écriture du programme électoral de la CDU[1]. Battu lors des élections fédérales de 2021 dans sa circonscription de la Sarre par son collègue ministre fédéral des Affaires étrangères social-démocrate Heiko Maas[4], il est réélu au scrutin de liste mais renonce — à l'instar de la ministre fédérale de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer — à prendre possession de son mandat afin de favoriser des candidats plus jeunes, placés plus bas dans la liste de candidats, donc initialement non-élus[5].
Vie privée
Célibataire, connu pour son goût pour la gastronomie, il parle couramment le français[1].