Peter Chambers, né Dennis John Andrew Phillips le à Londres en Angleterre et mort en 2006, est un écrivain britannique, auteur de roman policier et d’espionnage. Il utilise plusieurs pseudonymes : Simon Challis, Peter Chester, Philip Daniels et Dennis Phillips.
Biographie
Il fait ses études de 1935 à 1940 à la Westminster School. De 1942 à 1947, il sert dans la Royal Air Force. Puis, pendant quelque temps, il est musicien de jazz avant de travailler dans les relations publiques au sein d'une industrie. Il se consacre ensuite entièrement à l’écriture.
En 1958, sous le pseudonyme de Peter Chester, il commence une série consacrée à Johnny, puis à Mark Preston, détective privé américain par admiration pour Raymond Chandler et Dashiell Hammett. En 1961, il change d'éditeur et, en hommage au détective privé créé par Henry Kane, prend le pseudonyme de Peter Chambers. C’est sous ce nom qu'il continue la série Mark Preston.
Dans les deux premiers romans de la série, le héros se prénomme Johnny. Il a quitté l'armée après la guerre de Corée. Pour Claude Mesplède, il n'a « rien à voir avec le privé minable qui attend le client en comptant ses factures impayées. Preston vit dans un quartier chic. Pour le reste, il relève du stéréotype : il aime le bourbon et fume des Old Favourite. Honnête et intransigeant, il est incorruptible, rien ne le fait dévier du droit chemin, ni l'appât du gain, ni les avantages d'une jolie fille aguicheuse. Rien pour lui n'est au-dessus de la justice et, lorsque la loi se fait quelque peu défaillante, il sait utiliser des moyens détournés pour faire triompher la moralité. Les enquêtes de Preston sont toujours d'agréables divertissements, des histoires bien construites »[1].
Il utilise de nouveau le pseudonyme de Peter Chester pour d’autres livres, dont en 1964 Jeu de fourbes (The Traitors), un roman d'espionnage. En 1979, sous la signature de Philip Daniels, il commence une nouvelle série se déroulant en Angleterre avec selon les romans le détective privé Jack Bradford ou des policiers de Scotland Yard.
Œuvre
Série Johnny Preston signée Peter Chester
Killing Comes Easy, 1958
Murder Forestalled, 1960)
C'est pas du folklore, Série noire no 732, 1962 (publié en français sous le nom de Peter Chambers)
Série Mark Preston signée Peter Chambers
Murder Is for Keeps, 1961
Requiem session, Série noire no 786, 1963
The Big Goodbye, 1962
La Piste galante, Série noire no 877, 1964
Wreath for a Redhead, 1962
Œillade assassine, Série noire no 776, 1963
Dames Can Be Deadly, 1963
Down-beat Kill, 1963
Lady, This Is Murder, 1963
Profil de camée, Série noire no 902, 1964
Nobody Lives Forever, 1964
This'll Kill You, 1964
On n'en revient pas, Série noire no 998, 1965
Always Take the Big Ones, 1965
You're Better Off Dead, 1965
Don't Bother to Knock, 1966
Inutile de frapper, Série noire no 1137, 1967
No Gold When You Go, 1966
La Jungle du jonc, Série noire no 1107, 1967
The Bad Die Young, 1967
Caramba carambouille, Série noire no 1197, 1968
The Blonde Wore Black, 1968
La blonde était en noir, Série noire no 1239, 1968
Claude Mesplède et Jean-Jacques Schleret, SN, voyage au bout de la Noire : inventaire de 732 auteurs et de leurs œuvres publiés en séries Noire et Blème : suivi d'une filmographie complète, Paris, Futuropolis, , 476 p. (OCLC11972030), p. 64-66, 77.
Notes et références
↑Dictionnaire des littératures policières volume 2 (notice Mark Preston)