Le phare Amédée est situé sur l'îlot Amédée, au large de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, dans l'océan Pacifique.
Il balise l'entrée du port, par la passe de Boulari, entre le grand récif Aboré et le récif Kwé.
Construction
Dès 1859, pour la sécurisation de l'entrée au port de Nouméa, le gouverneur de Nouvelle-Calédonie, souhaite l'établissement d'un phare. La réalisation semblant difficile sur place, la construction d'un édifice métallique en métropole est préconisée par le service des phares et balises. Les plans sont réalisés par le directeur des phares Léonce Reynaud qui imagine notamment une ossature métallique intérieure distincte de l'enveloppe extérieure afin de lutter contre la corrosion que risque d'impliquer le climat tropical de la nouvelle colonie française. Ces plans, considérés comme une prouesse technique à l'époque, sont présentés à l'exposition universelle de 1862, à Londres.
L'ouvrage est réalisé aux ateliers Rigolet des Buttes Chaumont à Paris, monté une première fois pour vérification à La Villette entre juillet1862 et juin1864, puis démonté pour son embarquement par la mer. La conduite des travaux de construction de ce phare a été supervisée par un conducteur des Ponts et Chaussées, Stanislas Bertin, à la demande du comte de Chasseloup-Laubat, ministre de la Marine de Napoléon III. Les travaux de réalisation sur place avec l'aide de militaires et de Mélanésiens dureront dix mois, de janvier à . Henry Lepaute établit les mécanismes de rotation et les systèmes optiques conçus par Augustin Fresnel[1].
Il est inauguré le (jour de la fête de l'impératrice Eugénie)[2]. Éclairé avec une lampe à huile de colza à l'origine, puis en 1952 par un système à pétrole vaporisé avant d'être électrifié en 1985.
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L'ouvrage est réalisé aux ateliers Rigolet des Buttes Chaumont à Paris, monté une première fois pour vérification à La Villette entre juillet 1862 et juin 1864, puis démonté pour son embarquement par la mer. La conduite des travaux de construction de ce phare a été supervisée par un conducteur des Ponts et Chaussées, Stanislas Bertin, à la demande du comte de Chasseloup-Laubat, le ministre de la Marine de Napoléon III. Les travaux de réalisation sur place avec l'aide de militaires et de Mélanésiens dureront dix mois, de janvier à novembre 1865. Il est inauguré le 15 novembre 1865 (jour de la fête de l'impératrice Eugénie). On l’éclairait avec une lampe à huile de colza à l'origine, puis en 1952 par un système à pétrole vaporisé avant d'être électrifié en 1985. Enfin, ce fut Henry Lepaute qui établit les systèmes de rotation et les systèmes optiques conçus par Augustin Fresnel.
Phare actuel
C'est une grande tour métallique en fer puddlé peinte en blanc. Sa lanterne, optique tournante de 0,25 m de distance focale avec une portée de 24,5 milles nautiques, est accessible par un escalier à vis de 247 marches[5],[6].
L'îlot Amédée est en zone naturelle protégée, une partie de l'îlot n'est pas accessible pour protéger les eaux. Le phare se visite et est même un haut lieu touristique dans les environs directs de Nouméa, accessible depuis le chef-lieu grâce au navire Mary-D Dolphin[7]. En plus du phare, cet îlot est aussi l'hôte d'une radio balise (MD / 383 kHz) destinée aux avions.
Le phare possède un bureau de poste et a son propre cachet[8]
Architecture et aménagement
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Fonctionnement
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Le phare dans la culture populaire
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