En août 1939, son unité est envoyée sur le Rhin. En mai 1940, après que les troupes allemandes ont pénétré en Belgique (Campagne des 18 jours), violant sa neutralité, le général Champon est immédiatement[3] envoyé comme chef de la mission française auprès du roi des Belges, Léopold III[2] qui est alors le chef des armées de son pays. Après la percée des Allemands dans les Ardennes et l'encerclement des troupes alliées en Belgique et dans le nord de la France, le général Champon est évacué vers l'Angleterre[2] et rentre en France. Il prend le commandement le du 12e corps d'armée[2], alors situé entre les Vosges et le Rhin, il résiste sur la ligne Maginot au-delà de l'Armistice du 22 juin[2]. Il est cité à l'ordre de la 5e armée.
Fait prisonnier de guerre à la fin de juin 1940, il meurt en détention en Allemagne le , à 58 ans.
Hommage
Une rue de Grenoble, l'avenue du Général Champon, a été nommée pour lui rendre hommage[4].
↑Le conseil municipal de Grenoble dénomma le 20 décembre 1940, 3 artères nouvellement créées. Les 3 portèrent des noms de militaires tués pendant la campagne de France de 1940 : les généraux Champon et Janssen, natifs de Grenoble et le lieutenant-colonel Dumont, tué dans la défense de la ville