Ancien conseiller général de la Haute-Garonne, Pierre Médevielle est maire de la commune de Boulogne-sur-Gesse depuis 1995 (Adjoint au maire de 1989 à 1995).
Il est réélu maire au premier tour, avec 62.94 % % des voix aux élections de 2008, et avec 70,1% des suffrages en 2014.
Il est élu sénateur de la Haute-Garonne le aux côtés d'Alain Chatillon et de Brigitte Micouleau sur la liste « Ensemble pour la Haute-Garonne ».
Pierre Médevielle est membre de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire du Sénat.
Il est membre de la Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, et chef de file du groupe UDI-UC pour le volet « Mobilité ».
Il est vice-président du groupe d’études Chasse et pêche, membre du groupe d’études sur le développement économique de la montagne, ainsi que du groupe de travail sur les sociétés concessionnaires d’autoroutes.
S'exprimant dans la presse en , quelques jours avant la publication du rapport, il déclare que « À la question : le glyphosate est-il cancérogène, la réponse est non ! Il est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites » alors que le rapport ne publie aucune étude nouvelle au sujet du glyphosate et que cet herbicide n'est évoqué que « pour mettre en perspective les différences d’appréciations entre les différentes instances réglementaires et scientifiques »[3]. La prise de position de Pierre Médevielle soulève un débat médiatique car elle reprendrait des éléments de langage diffusés par la firme Monsanto[4], conduisant Cédric Villani, premier vice-président de l'OPECST, à se désolidariser de Pierre Médevielle[4]. Le , l'OPECST publie un communiqué[5] précisant que le rapport « ne se prononce pas sur la toxicité à long terme du glyphosate [...]. Il n’appartient d’ailleurs pas à l’OPECST de formuler une vérité scientifique officielle ou de procéder par lui‑même à des travaux de recherche. »