Pierre-Alexandre Marchand, né le à Laneuville-à-Bayard et mort le à Châteldon[1], est un militaire français, Compagnon de la Libération. Saint-Cyrien, vétéran de la Première Guerre mondiale, il est en poste en Afrique lorsqu'il entend l'appel du général de Gaulle en 1940. Décidant de poursuivre la lutte, il occupe pendant tout la guerre d'importantes fonction de commandement au sein de la France libre, fonctions qu'en tant que général il poursuit après le conflit et jusqu'à sa retraite[2].
En , il devient à son tour chef de corps du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad à la tête duquel il apprend la défaite de l'armée française en métropole[3]. Entendant l'appel du général de Gaulle, il emmène avec lui l'ensemble de son régiment et, avec le gouverneur Félix Éboué, participe au ralliement du Tchad à la France libre le [5]. Promu colonel le mois suivant, il passe le commandement du RTST au colonel Leclerc et devient commandant des troupes d'infanterie de l'Afrique française libre jusqu'en [7]. Il s'envole ensuite pour le Proche-orient où, de à , il est commandant des territoires nord-syriens[5]. Parallèlement, le régime de Vichy le condamne à mort, à la dégradation militaire, à la confiscation de ses biens et à la déchéance de nationalité française[7]. Général de brigade depuis , Pierre Marchand retourne en Afrique d' à avec la fonction de commandant supérieur des troupes d'Afrique-Équatoriale française[5].
Après-guerre
Après la guerre, il revient en France et passe général de division[3]. Il prend alors le commandement de la 29e division alpine, fonction qu'il occupe jusqu'en [7]. Il commande ensuite la 13e région militaire de Clermont-Ferrand de à mai 1946 puis, après un passage à l'état-major de l'Armée de juin à , prend la tête de la 4e région militaire de Bordeaux jusqu'en [5].
François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN2-221-09997-4).