À partir de 1952, il participe à la revue Socialisme ou barbarie, où il se spécialise dans l'étude de la Chine. Il y signe ses articles sous le nom de « Pierre Brune »[4].
En 1963, alors que Socialisme ou barbarie s'éloigne du marxisme, il prend part à la scission qui aboutit à la création de l'organisation Pouvoir ouvrier, laquelle disparaît à son tour en 1969[4].
Outre ses nombreux travaux sur la Chine, dont son livre publié à titre posthume et « salué par un épais silence »[5], il poursuit son analyse de « la dynamique du capitalisme au XXe siècle », laissant sur cette question un ouvrage également posthume achevé et édité par son fils, sa veuve et Marc Ferro[4].
Le marxisme après Marx, Paris, Flammarion, coll. « Question d'Histoire », 1970, 121 pages.
Révolution et contre-révolution en Chine : des origines à 1949, C. Bourgois, 1982, (ISBN2267003139 et 9782267003130), 444 pages.
La dynamique du capitalisme au XXe siècle, Paris, Payot, 1983, 270 pages.
Articles
(sous le pseudo Pierre Brune) La classe ouvrière chinoise face à l'exploitation bureaucratique, extrait de La lutte des classes en Chine bureaucratique, dans Socialisme ou barbarie, N° 24, mai-, pp. 35-103
(sous le pseudo Pierre Brune) La Chine à l'heure de la perfection totalitaire, dans Socialisme ou barbarie, No 29, 1959/60, pp. 59-90
↑(en) Adam Schatz, An Arab Gadfly With a Memorable Bite, The New York Times, February 22, 2003 : « an anti-Stalinist Marxist named Pierre Souyri who had fought in the resistance ».