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Fils de Baptiste Pelleport, négociant et bourgeois de Montrejeau, et de Rose Germain, Pierre de Pelleport épouse Élisabeth Burète, fille du négociant et raffineur Jacques Burète et de Jeanne Élisabeth Couderc.
Revenu en France, il est de la première promotion de la Légion d'honneur. Pelleport suit la Grande Armée en Autriche (1805), en Prusse (1806) et en Pologne (1807). Il gagne à Iéna ses épaulettes de chef de bataillon le , et une riche dotation à Eylau où il a reçu plusieurs blessures. Nommé colonel le , à la suite de la bataille d'Essling, il est créé baron de l'Empire le , avec une nouvelle dotation, après celle reçue à Wagram et Znaïm, où il se distingue. On lui remet aussi la croix d'officier de la Légion d'honneur.
Le général Pelleport n'est point employé après les événements de 1830 et est mis en disponibilité. Commandant supérieur de la garde nationale de Bordeaux en 1831, il rentre dans le service actif en 1834. En 1836, il est nommé inspecteur général et commandant supérieur du camp de Saint-Omer puis appelé au commandement des 21e et 11e divisions militaires. Il est placé en 1839 à la tête de la 21e division militaire (Perpignan). Le , le roi le nomme pair de France et l'année suivante maire de Bordeaux, mais il refuse ces dernières fonctions pour une raison d'âge et siège rarement au palais du Luxembourg. Il est conseiller général de la Gironde, conseiller municipal de Bordeaux et président des commissions hospitalières. Placé peu après dans la réserve de l'état-major général, il est admis d'office à la retraite, comme général de division le .
Œuvres
On a de lui : Souvenirs militaires et intimes 1793-1853 (1857).
Coupé : au I, parti de sinople à trois bandes d'argent et du quartier des barons militaires de l'Empire ; au II, d'azur à un sphinx d'or contourné et assis sur une terrasse isolée du même.[1],[2]
Armes du baron Pelleport sous la Restauration (confirmé baron héréditaire par lettres patentes du )
D'azur au sphinx contourné d'or, soutenu d'une épée en fasce, du même ; au chef d'or, chargé d'une croix pattée, soutenue d'un croissant, de gueules.[1]
D'azur au sphinx contourné d'or, soutenu d'une épée en fasce, du même ; au chef d'or, chargé d'une croix pattée, soutenue d'un croissant, de gueules.[1]
Coupé : au I, parti de gueules à la croix alaisée d'argent et de sinople à une ancre d'argent, posée en bande et à une épée aussi d'argent, montée d'or, posée en barre et en sautoir ; au II, d'or au sphinx de sable. Devise: NON AERE, SED AERE.[2],[3],[1]
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 296