La découverte du pétrole dans l'entre-deux-guerres apporta modernisation à Bahreïn et augmenta son influence politique mondiale, doublant l'intérêt qu'avait la Grande-Bretagne pour l'Île[1].
En 1973, l'émir Sheikh Issa bin Salman Al Khalifa fonde ses réformes sur une constitution. Celle-ci soulignait le caractère héréditaire de la domination du clan et créait une assemblée nationale de 44 membres, dont 30 étaient élus et 14 nommés. Cette assemblée fut dissoute en 1975 après qu’un décret relatif à la sécurité nationale et violant les droits individuels fut la source d’intenses débats. Cette assemblée fut restaurée quand Sheikh Hamad bin Isa Al Khalifa prit le pouvoir après son père. Il crée en 2002 une chambre haute composée de 40 parlementaires nommés par le roi[2].
L'opposition légale était représentée par deux partis : le Wefaq, chiite, et le Waad, de gauche laïc. Ce dernier a toutefois toujours été privé du moindre siège au Parlement. Tous deux ont été interdits après le soulèvement de 2011.
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Voir aussi
Bibliographie
(en) Omar Al-Hassan (et al.), Parliamentary democracy in a constitutional monarchy : the Bahrain experience, Gulf Centre for Strategic Studies, London, 2011, 188 p. (ISBN9781840510188)
(en) Mitchell Belfer, Small state, dangerous region : a strategic assessment of Bahrain, P. Lang, Frankfurt am Main, 2014, 412 p. (ISBN978-3-631-64639-7)
(en) Katja Niethammer, Political reform in Bahrain : institutional transformation, identity conflict and democracy, Routledge, London, 2010 (ISBN9780415559140)