Il traverse la Seine, porté par seulement deux piles, proches des rives. Il enjambe les voies sur berge des deux rives avant de se raccorder à la terre ferme.
De 1863 à 1960 se trouvait à cet emplacement le viaduc en maçonnerie dit viaduc d'Auteuil, également appelé « viaduc du Point-du-Jour ». Celui-ci comportait un étage, le niveau haut pour les trains de la ligne de Petite Ceinture et le niveau bas pour la circulation des véhicules et des piétons. Il permettait la jonction entre la gare du Point-du-Jour et la gare de Grenelle-Ceinture.
Le 15 septembre 1943, le viaduc est sujet à des bombardements alliés, initialement destinés aux usines Renault de Boulogne. Depuis 1934, il n'était plus emprunté par des voyageurs ; il n'est donc pas réparé par la suite.
Le pont, vu de la rive gauche.
La circulation automobile augmentant sur les boulevards des Maréchaux et en règle générale dans le mode de vie des Franciliens, les arches étant par ailleurs trop basses pour la navigation fluviale, conduisirent à envisager un nouvel édifice. En 1958, le viaduc est alors démoli, de même que celui de Javel et la gare du Point-du-Jour. L'ancien pont est remplacé par un ouvrage réalisé par l'architecte Davy et l’ingénieur Thenault, inauguré le .
La réalisation de ce pont est attribuée à l'ingénieur Costes des Ponts et chaussées de l'époque. Il y a lieu de préciser que la structure métallique a été calculée, dessinée et fabriquée par la SFAC (Société des Forges et Ateliers du Creusot à Chalon-sur-Saône). Le calcul a été fait par un jeune ingénieur nommé René Bouniot (ENSM 1954), qui a mis trois mois pour le calculer[réf. souhaitée].
De 2006 à 2012, l'œuvre Le Téléphone est installée au centre de son côté aval, implantée sur le bord extérieur de son trottoir et arrimée à son garde-fou. Il s'agissait d'une cabine téléphonique sculptée en forme de fleur par l'architecteFrank Gehry, n'ayant pas d'autre fonction que de recevoir des appels de Sophie Calle, l'artiste qui l'a imaginée pour accompagner la mise en service du tramway des Maréchaux, dont le terminus est tout proche.
C'est un pont métallique soudé à six poutres, comprenant trois travées de 58, 93 et 58 mètres.
C'est le plus haut pont de Paris, à 18 mètres au-dessus du niveau de la Seine (ce qui en fait aussi un lieu de suicides, comme celui de Boris Fraenkel).
Piège à déchets du pont du Garigliano
Un barrage flottant se situe entre la voie Georges-Pompidou et le pilier ouest. Il s'agit d'un piège à déchets flottants faisant partie d'un ensemble de 26 barrages répartis le long de la Seine et de ses affluents : 11 en amont de la capitale (dont 4 sur la Marne), 3 sous les ponts de Paris, et 12 en aval de la capitale.
L'ensemble des barrages a permis la collecte de 1 819 tonnes en 2007, réduisant d'autant le déversement en mer de ces détritus.