Le prix Henri-Mondor est un prix de l'Académie française annuel de poésie, créé en 1969 par la fondation Jurain et « destiné soit à un poète français de veine mallarméenne, soit à un écrivain français ayant fait des travaux sur Stéphane Mallarmé » [ 1] .
Henri Mondor est un médecin français . Chirurgien et historien de la littérature, il est né le 20 mai 1885 à Saint-Cernin (Cantal ) et mort le 6 avril 1962 (à 76 ans) à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine ).
Lauréats
1971 : Jean-Pierre Richard pour ses travaux consacrés à Mallarmé
1972 : Émilie Noulet pour l'ensemble de son œuvre
1973 : Yves Bonnefoy pour ses travaux consacrés à Mallarmé
1974 : Jean Lebrau pour l'ensemble de son œuvre
1975 : Marc Eigeldinger pour l'ensemble de son œuvre
1976 : André Lebois (1915-1978) pour l'ensemble de son œuvre
1977 : Jacques-Henry Bornecque pour l'ensemble de ses travaux sur Stéphane Mallarmé
1978 : Émilie Noulet pour l'ensemble de son œuvre poétique
1979 : André du Bouchet pour l'ensemble de son œuvre poétique
1980 : Roger Judrin pour l'ensemble de son œuvre
1981 : Lloyd James Austin (1915-1994) pour Correspondance de Stéphane Mallarmé
1982 : Simone Verdin pour Stéphane Mallarmé le presque contradictoire
1983 : Bernard Delvaille pour ses travaux sur Stéphane Mallarmé
1985 : Académie Mallarmé
1986 : Yves-Alain Favre (1937-1992) pour l'édition des Œuvres de Mallarmé
1987 : Pierre Citron pour l'édition critique des poésies de Mallarmé
1988 : Lionel Ray pour Le nom perdu , Nuages, nuit et Le corps obscur
1989 : Bertrand Marchal pour La Religion de Mallarmé
1990 :
1991 : Yves Broussard (1937-....) pour Esquisses pour un autre lieu
1992 : Guy Goffette pour La Vie promise
1996 : Bertrand Marchal pour la présentation des Lettres à Méry Laurent , de Stéphane Mallarmé
1997 : Daniel Oster pour La Gloire
1998 : Éric Tellenne (1953-....) pour La Clé des chants
1999 : Jean-Luc Steinmetz pour Stéphane Mallarmé. L’absolu au jour le jour
2000 : Jean Burkli pour Tel qu’en lui-même enfin
2001 : Jean-Pierre Lassalle (1937-....) pour Poèmes presque
2002 : Gérard Haller (1952-....) pour Météoriques
2003 : Joël Bastard pour Se dessine déjà
2004 : Laurent Jenny pour La fin de l’Intériorité
2005 : Bertrand Marchal pour Salomé entre vers et prose
2006 : Michel Murat pour Le "Coup de Dés" de Mallarmé. Un recommencement de la poésie
2007 : Lucette Finas pour l'ensemble de ses travaux sur Mallarmé
2008 : Martin Rueff pour Icare crie dans un ciel de craie
2009 : Laure Becdelièvre (1979-....) pour Nietzsche et Mallarmé
2010 : Ludwig Lehnen (1970-....) pour Mallarmé et Stefan George. Politiques de la poésie à l’époque du symbolisme
2011 : Thierry Roger (1975-....) pour L’Archive du "Coup de Dés"
2012 : Maurice Imbert (1947-....) pour Une bibliographie des écrits de Stéphane Mallarmé (1842-1898)
2013 : Barbara Bohac pour Jouir partout ainsi qu’il sied. Mallarmé et l’esthétique du quotidien
2014 : Thierry Froger pour Retards légendaires de la photographie
2015 : Hervé Joubeaux pour la mise en valeur de l’œuvre de Mallarmé au sein du musée de Vulaines-sur-Seine et catalogue
2016 : Laurent Mattiussi (1956-....) pour Mallarmé et la Chine
2017 : Dominique Delpirou pour La Mort de Mallarmé. Échos français et étrangers
2018 : Paul Audi pour « ... et j’ai lu tous les livres ». Mallarmé – Celan
2019 : Pas de prix décerné
2020 : Jean-Claude Milner pour Profils perdus de Stéphane Mallarmé
2021 : André Stanguennec pour Novalis-Mallarmé. Une confrontation
2022 : Annick Ettlin pour Poétiques de la volonté de croire. Rimbaud, Mallarmé, Valéry
2023 : Federica Locatelli pour Stéphane Mallarmé, l'homme poursuit noir sur blanc
2024 : Pas de prix décerné
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes