Richmond (en anglais[ˈɹɪtʃ.mənd][1]) est la capitale du Commonwealth de Virginie, aux États-Unis. Comme toutes les communes de Virginie constituées en tant que villes, c'est une ville indépendante qui ne fait partie d'aucun comté. Ancienne capitale de la Confédération sudiste entre 1861 et 1865, c'est aujourd'hui un centre financier, administratif, culturel et universitaire situé à 160 km au sud de Washington, la capitale fédérale.
Richmond est le centre de la région métropolitaine de Richmond (MSA) et du Grand Richmond. Selon les chiffres du Bureau du recensement des États-Unis (2020), la population de la commune était de 226 610 habitants, au sein de la troisième plus grande agglomération de Virginie avec 1 263 617 habitants.
Carte postale, 700 East Broad Street, Richmond, Virginie, c. 1930. De VCU Libraries, Virginia Commonwealth University.
Richmond est située à l'embouchure de la James River. Comme beaucoup d'autres villes sur la côte est des États-Unis, le site de Richmond a été déterminé par l'embouchure, comme barrière naturelle. Cela empêchait les bateaux de remonter plus loin dans les terres.
En 1836, un groupe d'hommes d'affaires et d'industriels de Richmond dirigés par Francis B. Deane, Jr. décida d'investir dans une usine de fonte pour profiter de l'essor du chemin de fer aux États-Unis[2]. Pour diriger la construction de l'usine, ils recrutèrent un jeune ingénieur gallois, Rhys Davies, et facilitèrent l'installation de plusieurs autres ouvriers originaires de la région de Tredegar, au Pays de Galles, afin de monter les hauts-fourneaux et laminoirs. La fonderie prit ainsi le nom de Tredegar, par allusion à l'une des plus grosses sociétés sidérurgiques de l'époque, la Tredegar Iron and Coal Co britannique.
En 1841, les actionnaires confièrent la gestion de l'usine à un ingénieur des travaux publics de 28 ans, Joseph R. Anderson. Anderson racheta la fonderie en 1848, après en avoir été deux ans le fermier, et bientôt travailla essentiellement aux commandes du gouvernement des États-Unis[2]. Il fit venir des esclaves pour abaisser les coûts de production : au début de la guerre de Sécession, en 1861, la moitié des 900 ouvriers (y compris parmi les plus spécialisés) étaient des esclaves[3]. Dès 1860, le beau-père d'Anderson, le DrRobert Archer, avait rejoint le capital de l'entreprise et Tredegar put s'imposer comme le premier sidérurgiste du pays. Entre 1846 et 1853, l'adjudication d'un marché de construction de quelque 1 500 km de voies ferrées à travers la Virginie, largement subventionné par le Virginia Board of Public Works(en), ouvrit enfin aux forges de Tredegar le marché des locomotives à vapeur et du rail.
Jusqu'à la guerre de Sécession, l'activité industrielle demeura florissante sous la direction d'Anderson : Tredegar s'équipa d'un moulin à farine, loué à Lewis D. Crenshaw, et de fours loués à A. J. Bowers et Asa Snyder[4]. Dès 1860, Crenshaw et ses associés avaient créé la filature de laine Crenshaw Woolen Mill (employant environ 50 tisserands) sur leurs terres[5]. Les filatures Crenshaw Woolen Mill allaient devenir le « principal fournisseur d'uniformes de l’armée des États confédérés au cours de la première moitié de la guerre de Sécession[6]. », fait décisif dans la décision de déménager la capitale de la Confédération de Montgomery à Richmond en [7].
La ville tombe aux mains des Nordistes le peu de temps avant la reddition du général Robert Lee à Appomattox.
La ville reste fière de son passé de capitale du Sud[réf. souhaitée] mais se tourne ensuite vers des activités industrielles.
Démographie
Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 90,21 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'anglais à la maison, 5,55 % déclare parler l'espagnol, 0,57 % le français et 3,67 % une autre langue[8].
Le cimetière Hollywood où reposent l'ancien président confédéré Jefferson Davis, les présidents américains James Monroe et John Tyler et plus de 18 000 soldats confédérés.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Une partie du film X-Files : Régénération (2008) s'y déroule.
Les romans de Patricia Cornwell, mettant en scène un médecin légiste, Kay Scarpetta, se déroulent à Richmond.