Ripoll est une commune de 73,7 km2 située dans les Pyrénées en moyenne montagne. Elle comporte un centre-ville fait de vieux quartiers assez pittoresques[Interprétation personnelle ?].
C'est la capitale de la comarque du Ripollès en Catalogne qui s'étend jusqu'à la frontière française.
Le monastère de Ripoll a connu un grand rayonnement au milieu du Moyen Âge (du IXe au XIe siècle). Gerbert d'Aurillac y passe trois ans de 967 à 970 pour y affermir sa formation, il devient ensuite pape sous le nom de Sylvestre II[1]. Son rayonnement est aussi marqué par sa participation à la tradition des rouleaux mortuaires échangés entre abbayes à l’occasion de la mort d’un moine particulièrement vénéré. Il décline ensuite et passe sous l’autorité de l’abbaye Saint-Victor de Marseille en 1070[2].
En , Ripoll est le théâtre de combats durant la guerre du Roussillon, lors de l'expédition du corps de Cerdagne.
En 1835, un incendie détruit une partie des bâtiments et des archives[3].
Démographie
Évolution démographique depuis 1717
1717
1787
1857
1877
1887
1900
1930
1950
1 346
4 780
3 611
3 694
4 549
5 887
8 560
8 566
Évolution démographique depuis 1717, suite (1)
1970
1981
1986
1996
1998
1999
2000
2001
11 198
12 209
11 670
10 908
10 953
10 818
10 733
10 744
Évolution démographique depuis 1717, suite (2)
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
10 842
10 754
10 717
10 762
10 832
10 867
11 012
11 057
Évolution démographique depuis 1717, suite (3)
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
-
10 991
10 913
10 904
10 798
10 751
10 632
10 583
-
Politique et administration
La commune est dirigée par un conseil municipal de dix-sept membres, élus pour un mandat de quatre ans, qui à leur tour élisent le maire.
À la suite des élections du , l'Alliance catalane (extrême droite) détient 6 sièges, Junts et ERC 3 chacun, le PSC et la CUP 2 chacun, le dernier siège revenant à une liste indépendante[4].
La commune abrite sur son territoire, outre de nombreux commerces et industries agro-alimentaires, plusieurs des stations touristiques des Pyrénées espagnoles catalanes que sont Camprodon, Setcases ou Vallter 2000.
↑Jean Dufour, « Les rouleaux et encycliques mortuaires de Catalogne (1008-1102) », Cahiers de civilisation médiévale, vol. 20, no 77, , p.14 (lire en ligne).