Le , dans le cadre de la Première Guerre mondiale, le village fut le théâtre de violents combats, qui virent la mort de 7 000 soldats français et de 800 à 1 000 soldats allemands[1]. Au total, la bataille fit plus de vingt-sept mille morts, français et allemands réunis, soit près de la moitié du nombre des soldats américains tombés au Vietnam entre 1959 et 1975[2].
Au soir de cette journée, l'écrivain Ernest Psichari, alors sous-lieutenant au 2e régiment d'artillerie, 3e division d'infanterie coloniale, est tué d'une balle qui lui transperce la tête, dans les ruines de Rossignol. Il y est enterré[3].
A Rossignol se trouve aussi le monument dédié aux 121 personnes qui ont été fusillées près du pont de Schoppach à Arlon sur ordre du général allemand Richard Karl von Tessmar(en). Leurs dépouilles ont été rapatriées à Rossignol à la fin de la guerre.
Le Centre culturel de Rossignol-Tintigny[6] est un lieu important pour la vie associative et culturelle locale. Il propose toute l'année des spectacles (théâtre, humour, musiques variées), des expositions (peinture, photo, sculpture, etc.), des ateliers (théâtre, terre, vannerie sauvage, guitare, etc.) et toute une série d'activités (salon du jouet durable, chasse au œufs culturelle à Pâques, conférences, etc.). Il travaille en partenariat avec de nombreuses troupes et associations locales dans tous les domaines.
Rossignol est le siège de l'ASBL Histoire collective qui cherche à retracer l’histoire populaire de la province de Luxembourg.
Rossignol est également le lieu où se déroule chaque été le Gaume Jazz Festival.
Joseph HUBERT et Joseph NEUJEAN. Rossignol. Les drames de l'invasion allemande dans le Luxembourg belge. Tamines, Imprimerie Duculot-Roulin, (1929), 19, 274 pp
Colonel Grasset. Rossignol-Saint Vincent (22 aout 1914) surprise d'une division. Paris, Berger-Levrault, 1932, 297 pages avec une carte et 9 croquis.
Notes et références
↑Site internet www.francetvinfo.fr __"Le 22 août 1914, jour le plus sanglant de l'histoire de France"__ Article du 22 août 2014.
↑Graham Rob, Histoire de France par ceux qui l'ont faite, Éditions Buchet-Chastel, p. 347
↑Graham Rob, Histoire de France par ceux qui l'ont faite, Éditions Buchet-Chastel, p. 353