Le Réseau Environnement Santé est à l’initiative de la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE), actée en 2014 et confirmée en 2019[2], avec l’objectif principal de « réduire l’exposition de la population »[3].
L'association est également l'instigatrice de l’interdiction du Bisphénol A dans les biberons en France[4], puis dans l’ensemble de l’Union Européenne. Par des campagnes de communication telles que la campagne « Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens[5] », dont plusieurs régions[6] et villes[7],[8],[9] ont signé la charte[10], le Réseau Environnement Santé vise à mobiliser les collectivités territoriales avec l’objectif de mettre la Santé Environnementale au cœur des politiques publiques[11],[12].
Le Réseau Environnement Santé organise régulièrement des colloques avec des associations de malades (thyroïdite[13], infertilité, AVC-Jeunes[14], obésité, etc.), pour mettre dans le débat public les données scientifiques montrant la réalité concrète de l’ épidémie mondiale de maladies chroniques (obésité, diabète, HTA et pathologies cardio-vasculaires, etc.), ainsi que différents sujets thématiques (petite enfance, normes dans les eaux, habitat/urbanisme, etc.)[15].
Principaux projets
Le Réseau Environnement Santé mène quatre projets majeurs :
Perturbateurs endocriniens, avec pour objectif de faire reconnaître les perturbateurs endocriniens comme des polluants majeurs ;
Maladies chroniques, avec pour objectif de mettre en évidence l’importance du lien entre environnement et maladies chroniques ;
Maladies émergentes – risques émergents, avec pour objectif de donner de la visibilité aux « Nouvelles Maladies de l'Environnement » et enclencher un travail de prise en charge clinique et de recherche ;
Alimentation Environnement, avec pour objectif d’illustrer l’approche multi-milieux du lien entre l’environnement, l’alimentation et la santé.