Originaire de Césarée Maritime, Réparate serait morte à Césarée en 250, à l'âge de 15 ans, lors des persécutions de l'empereur romain Dèce[1],[2].
Tout d'abord, on aurait tenté de la brûler vive mais elle fut sauvée par une averse opportune. On lui fit ensuite boire de la poix bouillante, mais une fois de plus elle survécut. Finalement, elle fut décapitée et son corps placé dans une barque qu'on laissa dériver sur la Méditerranée. L'embarcation atteignit les côtes niçoises et fut ramenée sur le rivage par des anges[1],[3],[2]. Ses restes furent ensevelis dans une chapelle située à l'emplacement du Vieux-Nice actuel avant d'être déposés dans la cathédrale Sainte-Réparate en 1690.
Tout comme saint Tropez, saint Lazare ou les saintes Maries, Dévote et Marthe arrivèrent dans le sud de la France par la Méditerranée ; ainsi le culte de sainte Réparate symbolise l'expansion de la chrétienté depuis la Terre sainte, véhiculée par les marchands, les soldats ou les voyageurs.
Dans la chapelle de la cathédrale de Nice qui lui est plus spécialement dédiée, un écriteau précise qu' « on la prie pour la persévérance des jeunes dans la foi ».
À noter que le Duomo de Florence fut dédié à Réparate jusqu'en 1298, comme l'attestent de nombreuses peintures primitives florentines où elle est représentée aux côtés de la Vierge.
À Teano, un monastère fut édifié en son nom au IXe siècle.