Il aborde les grands problèmes d'actualité et a l'ambition d'intéresser un public plus vaste que l'élite intellectuelle chrétienne visée par La Vie intellectuelle, cette publication ayant d'ailleurs le, même fondateur (en 1928) désireux de défendre alors également « la ligne pontificale », après la condamnation de l'Action française en 1926[2].
Dans la ligne des condamnations du nazisme et du communisme par le pape, il adopte une ligne centriste, mais sera accusé par la droite catholique de philocommunisme. L'hebdomadaire publie notamment une interview de Léon Blum alors Président du Conseil du gouvernement de Front populaire[3].
Après sa suppression par Rome, inquiète du fait que, dirigé par des religieux, l'hebdomadaire puisse apparaître comme le reflet de la position politique de l'Église, Temps présent le remplace et en quelque mesure lui succède, mais cet hebdomadaire n'est plus dirigé que par des laïcs.
↑« Soit dit en passant, on n'imagine guère un Bernanos, un Gilson, un G. Marcel, un P . Sertillanges ou un Malègue collaborant à un journal de gauche.... » dans L'Action nationale de novembre 1937,p. 191.