Mais dès 1969, elle avait publié un premier roman pour la jeunesse, Tupak-e Qermez [Le ballon rouge][1].
Elle devient ensuite productrice au sein de la Télévision Nationale Iranienne. Elle en démissionne en 1976 pour protester contre des arrestations et des exécutions[1], ce qui lui vaut elle-aussi d'être emprisonnée. À sa sortie, elle quitte Téhéran pour Paris[1], et étudie à l'Université de la Sorbonne, de 1976 à 1988, la philosophie et la civilisation chinoise à l'Université de la Sorbonne[1].
Elle est de retour en Iran aprs la révolution de 1979[1]. Elle est de nouveau arrêtée et emprisonnée pendant quatre ans. Elle publie ensuite plusieurs romans ou recueils de nouvelles, abordant principalement les thèmes de la place des femmes dans la société et leur rapport aux hommes, ainsi que de l'engagement politique[1]. Son roman Touba va ma'na-ye Shab, publié en 1989, rencontre un certain succès et est traduit dans plusieurs langues[1]. Zanan Bedun-e Mardan, publié en 1990, lui vaut à nouveau des remarques des autorités de la république islamique. Il donnera lieu à des adaptations par Shirin Neshat presque 20 ans plus tard, en 2008/2009[1],[2].
Elle s'exile finalement en 1992 aux États-Unis et continue à y publier[1].
Depuis 2006, elle participe à différents programmes pour Radio Zamaneh, située à Amsterdam.
Publications
Le ballon rouge ((fa) Tupak-e Qermez, 1969), roman pour la jeunesse
Aventures simples de l’esprit d’un arbre ((fa) Avizeh'ha-ye Bolur, 1977), recueil de nouvelles
Toubâ et le sens de la nuit ((fa) Touba va ma'na-ye Shab, 1989), roman
Son roman Femmes sans hommes a été adapté par la réalisatrice Shirin Neshat, d'abord sous la forme d'une série de courts métrages : Zarin, dans lequel Shahrnush Parsipur apparait (2005), Munis (2008), Faezeh (2008)..., puis en long métrage sous le titre Women without Men, en 2009.