Proche du maïs, ils sont plus résistant que ce dernier à la sécheresse grâce à leur système racinaire. Certains types sont adaptés au pâturage.
Les Sudan grass sont très hauts, plus de 2 mètres. Les hybrides et les sorgho bicolor sont plus courts.
Variétés cultivées
Le principal critère de choix est le type selon que l'on souhaite le faire paître ou l'ensiler.
Pour les sorghos fourragers multicoupe, 11 variétés sont inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés soit comme Sudan (Piper), comme Sudan x Sudan (Alpilles), ou sudanense x bicolor et 17 pour les sorghos fourragers unicoupe qui sont aussi des Sorghum sudanense x bicolor[2]. Plus de 50 variétés sont inscrites au catalogue européen[3] comme sorghos fourragers hybrides et 17 en sorgho du Soudan.
Culture
La culture s'est développée en Europe du Nord en remplacement du maïs ensilage en zone chaude et sèche en été, souvent en culture intermédiaire
[4].
Le semis se fait à 2 cm de profondeur à 200 000 à 250 000 graines/ha avec un écart entre les rangs de 75 à 80 cm. Les sols trop motteux ou les semis profonds de plus de trois centimètres rendent la levée difficile.
Leur faible vigueur au départ de la plantule justifie un apport de phosphate rapidement assimilable, du semis jusqu'au stade 6-8 feuilles, période cruciale pour les rendements du sorgho.
Ennemis
De même que le maïs, le sorgho craint les larves de taupins, notamment en semis derrière prairie.
Récolte et utilisation
Les types unicoupe sont généralement récoltés entiers à maturité pour être stockés sous forme d'ensilage ou de haylage (ensilage mi-fané, 50 % de matière sèche).
Les sorghos multicoupe de type Sudan grass sont plutôt destinés au pâturage[5].
Valeur nutritionnelle
La valeur alimentaire des sorghos fourragers est particulièrement bonne lorsqu'on utilise des plantes jeunes en pâturage ou en affouragement en vert (0,70 U.F./kg, digestibilité 70-72 %, 120-150 g M.A.D./kg de M.S.)[1].
Les jeunes plants ne doivent pas être pâturés avant d’avoir atteint 45 cm de haut, car ils contiennent un glycoside cyanogène, la dhurrine, susceptible de se transformer en acide cyanhydrique dans l'intestin des animaux[6].
Notes et références
↑ a et b(en) Heuzé V., Tran G., Giger-Reverdin S., Lebas F., « Sorghum forage- Description », sur Feedipedia, Animal feed resources information system, INRA, CIRAD AFZ et FAO, (consulté le ).