La station-radar est construite par les Allemands[1] en 1943[2], en tant qu'élément du mur de l'Atlantique[3]. Outre un rôle de surveillance côtière[1], elle devait empêcher un débarquement allié sur l'île[2].
Support hexagonal où était monté un radar de la station.
Le site comprend une plate-forme de support des radars, des soutes, des abris sous-roche, un monte-charge, deux puits et un réseau de couloirs souterrains reliant ces différents lieux[3]. Ce réseau, aujourd'hui condamné[1], débouche sur un escalier directement taillé dans la falaise[1].
Un bunker V206[4] complète la défense du site.
Le site comptait deux radars. Le premier, monté sur un support hexagonal et positionné sur le toit de la station, avait une portée de 100 km[2]. Le deuxième était un radar de veille, situé à une dizaine de mètres du premier[2].