La partition n'est pas publiée du vivant du compositeur mais de façon posthume, en 1926, par la Librairie de l'Art Catholique, vraisemblablement sous l'impulsion de la veuve de Chausson, Jeanne Escudier-Chausson[5].
La musicologue Isabelle Bretaudeau, responsable d'une édition critique de la partition en 2021, numérote la pièce comme quatrième de l'opus 16 du compositeur[6]. Jean Gallois, auteur d'un catalogue des œuvres de Chausson, la classe de façon indépendante, sans numéro d'opus[7].
Pour Jean Gallois, l'œuvre est « d'un grand dépouillement thématique et harmonique, d'une ligne mélodique très pure également, enfermée dans un étroit ambitus (de fa à ré dans la première partie, de fa dièse à sol dièse dans la seconde), l'harmonium (ou l'orgue) plaquant de longs accords tandis que la harpe énonce, pianissimo, quelques arabesques de croches ou doubles croches[8] ».
Discographie
Ernest Chausson: Organ and Choral Works, Stanisław Maryjewski (orgue), solistes et chœur académique de l'université de Lublin, Elżbieta Krzemińska (dir.), Acte Préalable AP0556, 2023, premier enregistrement mondial[9].