Selon la norme ISO 13600, un vecteur énergétique (ou vecteur d'énergie) est un véhicule ou une méthode permettant de transporter de l'énergie d'un endroit à un autre pour être transformée sous forme de chaleur ou de travail mécanique, ou être utilisé dans des processus physiques ou chimiques[1]. Il ne produit pas d'énergie.
L'électricité est un vecteur énergétique largement utilisé par les pays industrialisés pour acheminer efficacement l'énergie sous une forme facilement utilisable.
Définitions
Les principaux vecteurs énergétiques[2] utilisés dans l'industrie et pour les usages domestiques sont :
la chaleur, le vecteur le plus largement utilisé comme énergie utile, souvent issue de la combustion d'énergie fossile et dans le cas plus large de l'ensoleillement dans l'habitat ;
l'électricité, le plus utilisé techniquement comme énergie finale, transportable à moyenne et grande distances ;
auxquels s'ajoutent :
l'air comprimé, utilisé dans l'industrie sur de faibles distances, dans les trains et les camions, entre autres pour les circuits de freinage ;
l'hydrogène, produit sur des sites industriels et d'extraction difficile dans la nature[3] ;
les faisceaux de micro-ondes, en usage domestique ou industriel.
Les formes d'énergies primaires, comme les combustibles fossiles, sont des sources d'énergie, mais ne sont pas considérées comme des vecteurs énergétiques, sauf, par extension, certaines énergies fossiles lorsqu'elles sont facilement transportables[4].
Les variations de champ électrique et de champ magnétique selon leur fréquence sont des vecteurs énergétiques servant dans tous les moteurs électriques (et dans tous les systèmes techniques sophistiqués utilisant l'électricité pour les effets lumineux[pas clair]).
Faisceau radiofréquence
De l'énergie peut être transmise par les ondes électromagnétiques à condition d'en maîtriser le faisceau, entre autres grâce à un guide d'ondes[5]. Cette énergie est notamment utilisée par les fours à micro-ondes, les radars et les lasers.
Notes et références
Notes
↑Une condition est alors que le fluide de travail n’atteigne pas son point d’ébullition.