Violette Spillebout naît à Lyon dans une famille de cadre supérieurs. Sa famille s'installe à Lille lorsqu'elle est âgée de 11 ans[1]. Son père est un agronome, directeur de recherche à l'INRA et professeur à l'ISA Lille. Sa mère est professeure agrégée de français au lycée privé catholique Saint Jean-Baptiste de la Salle de Lille[2],[1].
Après un bref passage dans un cabinet d'audit à Paris, Violette Spillebout rejoint la mairie de Lille en 1997 comme chargée de mission auprès de Pierre Mauroy[2],[1], à l'âge de 25 ans.
Après ses études, elle adhère au Parti socialiste (PS)[3] et devient directrice de cabinet de Martine Aubry de 2008 à 2012. Elle quitte la vie politique locale en 2013 et rejoint le groupe SNCF en tant que directrice de la relation client et des situations sensibles[4]. À ce sujet, Violette Spillebout déclare : « Martine Aubry m'a aidée à y entrer »[2],[1].
Violette Spillebout est investie en par LREM pour être candidate aux élections municipales à Lille en mars 2020[4]. Elle arrive en 3e position lors du 2e tour le avec 20,58 % des voix, derrière la maire sortante Martine Aubry et le candidat écologiste Stéphane Baly[6],[2].
Députée du Nord
Lors des législatives de 2022, l'alliance Renaissance (ex-LREM) l'investit à la place de Valérie Petit, députée LREM déjà élue dans cette circonscription en 2017, dans la neuvième circonscription du Nord sous l'étiquette de la coalition Ensemble[7]. À la suite de cette décision du parti, Valérie Petit déclare ne pas soutenir la candidature de Viollette Spillebout, bien qu'elle reste toujours fidèle au mouvement d'Emmanuel Macron[8]. Viollette Spillebout est élue avec 59,10 % des voix au second tour[9].
Elle est corapporteuse d'un rapport sur l'éducation critique aux médias, qu'elle rend en février 2023[11]. À la suite de son rapport, elle fait 10 propositions[Lesquelles ?] et annonce qu'elle souhaite poursuivre ces travaux[12].
Violette Spillebout soutient initialement de manière transpartisane plusieurs garanties d’indépendance au sein des entreprises de presse, notamment à la suite de la crise au Journal du dimanche en 2023. Avec des parlementaires de différentes tendances - Renaissance, Horizons, Modem, PS, GDR-PCF, Ecologistes, LFI mas pas Les Républicains et Rassemblement national - , elle présente alors le 19 juillet 2023 à l'Assemblée nationale une proposition de loi « visant à protéger la liberté éditoriale des médias sollicitant des aides de l'État » qui prévoit notamment la mise en place d’un droit d’agrément des journalistes lors d'une nomination à la tête de leur rédaction, réservé aux médias qui reçoivent des aides financières de l'État, c'est-à-dire la plupart d'entre eux[13],[14].
En novembre 2023, elle crée un groupe de parlementaires, Médias et informations de la majorité présidentielle, chargé de rendre un Livre blanc aux États généraux de l'information (EGI)[15],[16][source insuffisante]
En septembre 2023, elle devient corapporteuse de la mission d'information sur le statut de l'élu local[17]. Le rapport est présenté en décembre 2023[18],[19]et une grande loi transpartisane est prévue pour le printemps 2024[20],[21].
En mai 2024, lors des élections européennes, elle figure sur la liste Besoin d'Europe de Valérie Hayer en position non-éligible au côté de Vanessa Duhamel pour représenter le Nord[22].
En juillet 2024, Violette Spillebout est réélue députée du Nord et se porte candidate à la candidature pour le poste prestigieux de Questeure de l'Assemblée Nationale face à l'ancienne ministre Brigitte Klinkert. La Voix du Nord du Samedi 07 Septembre 2024, révèle qu'elle n'a obtenu que 2 voix sur 99 possibles.
En mars 2023, en pleine réforme des retraites, un mur est érigé devant son domicile. Cette action a suscité l'indignation de responsables politiques, parmi tous les bords[23][source insuffisante].
Affaires judiciaires
Le , elle est condamnée par le tribunal judiciaire de Lille à 6 000 € de dommages et intérêt pour « constitution de partie civile abusive » et à rembourser l’intégralité des frais de justice du média (3 784,50 €) après avoir attaqué le directeur de la rédaction de Mediacités pour harcèlement[24],[25]. Après avoir fait appel de la décision[26], la peine est confirmée en septembre 2024[27].
En 2023, Violette Spillebout accuse Martine Aubry, son adversaire lors des élections municipales de 2020 à Lille, d'avoir acheté le soutien de la boxeuse Licia Boudersa en lui promettant un emploi à la ville de Lille pour lui permettre d'obtenir des voix supplémentaires. Lica Boudersa décide alors de porter plainte pour diffamation. Par ailleurs, la sportive a souhaité faire valoir que le contrat qu'elle avait signé n'était pas le seul. Plusieurs contrats entre elle et la ville de Lille avait été signés avant 2020 : « Visiblement, mon accusatrice se moque de cette réalité et, souhaitant atteindre la majorité municipale, me salit au passage »[28].
↑ ab et c« Violette Spillebout, ancienne directrice de cabinet d’Aubry, investie par LREM pour les municipales à Lille », La Voix du Nord, (lire en ligne)
↑Quentin Vasseur, « RÉSULTATS. Municipales à Lille : au bout du suspense, Martine Aubry (PS) réélue face à Stéphane Baly (EELV) », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne)