En 1974, des étudiants liégeois créèrent un groupe appelé Front de la Jeunesse qui deviendra le mouvement de jeunesse des NEM-clubs (NEM-Nouvelle Europe Magazine). De ce mouvement se crée un autre en 1979, le Westland New Post, un groupe néo-nazi aux aspirations terroristes[2].
En 1982, le Front de la Jeunesse se présente aux élections de 1982 sous le sigle bilingue Forces Nouvelles - Nieuwe Krachten. En 1978, il est chargé de restructurer pour le durcir le « Front de la Jeunesse » de Francis Dossogne[6] et Daniel Gilson[7].
Christian Smets, un agent de la Sûreté de l'État belge infiltra le WNP jusqu'en . Selon certains auteurs le "pseudo groupe terroriste néo-nazi W.N.P." n'était rien d'autre qu'un appât destiné à piéger la Sûreté de l'État.
Le leader Latinus se suicida le . Le WNP se disloqua, à la suite de disputes internes.
Notes et références
↑Réné Haquin, Des Taupes dans L'Extreme-Droite La Surete de l'Etat et le WNP, Editions EPO Berchem, , 219 p. (ISBN978-2-8059-0040-2, lire en ligne)
René HAQUIN, Des taupes dans l'extrême droite - La Sûreté de l'Etat et le WNP, avec une postface de Walter de Bock, EPO, Anvers-Bruxelles, 1985.
Hugo GIJSELS, L’enquête – Vingt années de déstabilisation en Belgique, éditions de la Longue Vue, Bruxelles, traduit du néerlandais, 1990.
Philippe BREWAEYS & Jean-Frédérick DELIÈGE, de Bonvoisin et Cie - De Liège à Bruxelles, les prédateurs et l’Etat, éditions EPO, Anvers-Bruxelles, 1992.
Christian CARPENTIER & Frederic MOSER, La Sûreté de l'Etat - Histoire d'une déstabilisation, Quorum, Gerpinnes, 1993.
Victor MASSART, Les dés étaient pipés - Conspirations à la Sûreté de l'Etat, Quorum, Ottignies LLN, 1997.
Claude MONIQUET, Les Dossiers noirs de la Belgique, éditions Michel Lafon, Neuilly-sur-Seine, 1999.
Dirk BARREZ, Le pays des 1000 scandales - Un quart de siècle d'affaires en Belgique, Quorum, Gerpinnes, 1998.