Après la guerre, Émile Gilioli s'installe à Saint-Martin-de-la-Cluze, près de Grenoble, où il sculpte dans son atelier. Son art s'associe d’une certaine façon à des faits de la Résistance française. Il se lie d'amitié avec Thomas Gleb. Il conseille à son ami Georges Ladrey qui veut quitter les Alpes pour Paris avec l'intention de se perfectionner dans une école d'art, de développer personnellement sa vision artistique, jugeant sa technique suffisamment affirmée.
Selon sa volonté, il est enterré dans le petit cimetière jouxtant la chapelle de Pâquier sur la commune de Saint-Martin-de-la-Cluze, sous une pierre tombale qu'il avait lui même créée[2]. En 1997, pour le 20e anniversaire de sa disparition, la municipalité décide d'acquérir la maison et l'atelier d'Émile Gilioli, répondant ainsi à la volonté exprimée par Babet Gilioli, son épouse, de créer un lieu à la mémoire de l'artiste. En 2004, l'atelier-maison est transformé en musée-bibliothèque qui accueille désormais une exposition permanente retraçant son œuvre.
En 1997, le musée Maillol organise une exposition en son honneur du au à Paris.
↑Le sculpteur Émile Gilioli. Résumé d'un article de Bernadette Brot, Monique Astoin et Michel Périn, in Bull. Soc. hist. & arch. du XVème arrondt de Paris – no 6.