Le vote est obligatoire de 18 à 70 ans. Les élections ont traditionnellement lieu en avril pour une mise en place de la nouvelle législature en juillet[3].
Convocation
Le , les électeurs de 2006 ont été convoquées par le président Alejandro Toledo, afin d’élire son successeur pour la période 2006-2011.
Le , lors d’une cérémonie au Palais du Gouvernement, il a demandé aux autorités et aux organismes étrangers d’observer les élections pour qu’elles soient propres et transparentes. L'OEA, l'Union européenne et des organismes indépendants ont envoyé des observateurs.
Le président Toledo (dont le parti politique est Perú Posible) ne pouvait pas participer à ces élections car un amendement constitutionnel de 2001 interdit la réélection immédiate d’un président sortant.
Candidatures
24 candidatures à la Présidence du Pérou ont été présentées, c’est le plus grand nombre de candidats de l’histoire du Pérou. Seuls 20 sont restés en campagne après une invalidation (l’ancien président Alberto Fujimori) et trois retraits : Rafael Belaúnde Aubry (Perú Posible), Fernando Olivera Vega (FIM) et Marco Antonio Arrunátegui ( ).
Note : les citoyens péruviens résidant à l’étranger et rattachés à un consulat, ainsi que les 140 000 militaires et policiers (Police Nationale), ont été appelés à voter.
Résultats
Premier tour
Le premier tour des élections a eu lieu le 9 avril 2006.
RESULTATS DE L'ELECTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE[4]
Résultats du premier tour par district électoral :
Ollanta Humala
Alan García
Lourdes Flores
Humala l'a emporté dans les régions andines, l'Amazonie et le sud du pays, Alan García a bénéficié du soutien des fiefs électoraux traditionnels de l'Alliance populaire révolutionnaire américaine dans les régions côtières du Nord et Lourdes Flores est arrivée première dans la région de la capitale Lima.
b) RESULTATS DE L'ELECTION DES MEMBRES DU CONGRES :
c) RESULTATS DES ELECTIONS SELON LA 'BARRERA ELECTORAL' (barriére électorale) :
Le second tour des élections a eu lieu le 4 juin 2006 pour l'élection du Président de la République entre les deux candidats les mieux placés au premier tour.
Les partis Action populaire, Somos Perú, Perú Posible et Restauración Nacional qui disposent chacun d'un nombre limité de sièges se sont alliés pour former un groupe parlementaire au Congrès sous la bannière du Frente de Centro.
Après la défaite de Humala à l'élection présidentielle, des divergences sont apparues au sein de l'alliance Unión por el Perú et des congressistes nouvellement élus emmenés par Carlos Torres Caro (l'ancien avocat des frères Humala) ont fait défection.