Amédée de Foras épouse, le , Marie Georgette Constantin de Chanay dans la chapelle du château de Hautefort, à Saint-Nicolas-de-Macherin. Elle est la fille de Jean Ange Alfred Constantin de Chanay, comte de Hautefort, et de Marie Caroline de Prédelys.
Il fonde la Caisse d'épargne de Thonon, en 1855[3].
Au lendemain de l'Annexion de la Savoie à la France de 1860, ses activités de recherches historiques l'amènent à intégrer diverses sociétés savantes. Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Effectif (titulaire)[7],[8]. Quelques années plus tard, il fonde, avec l'écrivain et journaliste Charles Buet, l'Académie chablaisienne en 1886[9]. Il en sera le premier président[10],[9]. Il devient aussi membre correspondant de la députation Royale d’Histoire nationale de Turin, des sociétés d’histoire et d’archéologie de Genève et de la Suisse romande de l’institut genevois, des Académies de la Val d'Isère et Delphinale.
Il se voue surtout à l'histoire de la noblesse de la Savoie[11] et travaille notamment à l'élaboration d'un armorial des familles nobles du duché de Savoie afin d'apporter la légitimité de ces familles dans le nouveau cadre national français[12]. Pour la rédaction de cet ouvrage, il « travaille uniquement à partir d'archives privées ou publiques »[13], « n'avançant aucune affirmation sans preuves à l'appui »[11]. Quatre volumes seront rédigés de son vivant (il meurt en ayant achevé le manuscrit du tome IV)[13] et édités en 1863, 1878, 1893 et 1900 sous le titre Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie. Cette œuvre synthétise ainsi 60 à 80 mètres de linéaires d'archives conservées au château de Menthon-Saint-Bernard. Il s'agit tout autant d'un recueil que de la reconstitution de la généalogie des grandes familles nobles de la région[14].
Il est confirmé dans le titre de comte par lettres du roi d'Italie en avril 1890[19].
Intime du prince, Son Excellence le comte de Foras a été également grand chambellan et grand maréchal de la cour du roi Ferdinand Ier de Bulgarie entre 1889-1897[3], avec deux autres membres de la noblesse savoyarde.
Le Château de Thuyset, résidence d'Amédée de Foras et lieu de son décès
Planche de l’Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, armes des La Forest Divonne.
Le droit du seigneur au Moyen Âge, Chambéry, 1854, 1886.
Chevaliers de l'ordre du Collier de Savoie, dit de l'Annonciade, appartenant au duché de Savoie, de 1362 à 1860, Impr. de E. Allier, Grenoble, 1878, 35 pages (lire en ligne sur Gallica).
Notice historique & généalogique sur les Princes Bassaraba de Brancovan, Genève, 1889.
Le blason, dictionnaire et remarques, J. Allier, Grenoble, 1883 493 pages (lire en ligne sur Gallica).
Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Typographie et Lithographie Edouard Allier, (lire en ligne).
Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Typographie et Lithographie Edouard Allier, (lire en ligne).
Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 3, Grenoble, Typographie et Lithographie Edouard Allier, (lire en ligne).
Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 4, Grenoble, Typographie et Lithographie Edouard Allier, 1900.
↑ abc et dChristian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN978-2-88295-117-5), p. 177.
↑Justinien Raymond, La Haute-Savoie sous la IIIe République : histoire économique, sociale et politique, 1875-1940, volume 2, Éd. du Champ vallon, , 1210 p. (ISBN978-2-903528-25-6), p. 499.
↑Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle (T.XVIII Fel-For), t. 10, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 301-303.
Marcel-Robert Sauthier, « Cent ans de recherches généalogiques en Savoie. L'Armorial et Nobiliaire de Savoie (1863-1963) », Revue Savoisienne, Annecy, Imprimerie de Louis Thésio, , p. 179-205 (lire en ligne).