André Chevrillon naît à Ruelle, où son père Isidore Chevrillon, capitaine d'artillerie de marine, est adjoint à la fonderie impériale[1]. Il est, par sa mère, neveu d'Hippolyte Taine et aura pour sœur Madeleine Saint-René Taillandier (qui naît en 1865). Il passe une partie de son enfance en Angleterre. Il fait ensuite ses études secondaires à Paris et obtient une licence d'histoire à la Sorbonne. Il est reçu premier à l'agrégation d'anglais en 1887[2] et fait sa thèse de doctorat sur Sydney Smith et la Renaissance des idées libérales en Angleterre au XIXe siècle[3].
Il a fait de nombreux voyages dans le monde, notamment en Inde, aux Amériques, en Afrique.
Son livre La Menace allemande (1934) fait partie, sur la liste Bernhard, des premiers livres interdits en France, dès le mois d', par les autorités d'occupation. Son épouse est décédée en 1952.
Sydney Smith et la renaissance des idées libérales en Angleterre au XIXe siècle, thèse de doctorat (1894), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1895
Terres mortes : Thébaïde, Judée (1897)
Études anglaises (1901)
Sanctuaires et Paysages d’Asie (1905)
Un crépuscule d’Islam (1906)
La Pensée de Ruskin (1909)
Nouvelles études anglaises (1910)
Marrakech dans les palmes (1913)
L'Angleterre et la guerre (1916)
Près des combattants (1917)
Les Américains à Brest (1917)
Soumission du Nizzam et apogée de l’Empire français dans l’Inde (1750) (1917)
Trois études sur la littérature anglaise : la poésie de Kipling, John Galsworthy, Shakespeare et l’âme anglaise (1921)
La Bretagne d’hier (2 volumes, 1925) (L'enchantement breton- Derniers reflets à l'Occident)
Les Puritains du désert (1927)
La Mer dans les bois, illustré par André Dauchez (1928)