Jones naît sur la plantation de « Elmwood » le long de la rivière Manokin(en) dans le comté de Somerset, Maryland. Ses parents sont le colonel Arnold Elzey Jones et Anne Wilson (Jackson) Jones. Il est diplômé trente-troisième de l'académie militaire de West Point de la promotion 1837[note 1]. Peu après, il abandonne Jones de son nom, pour devenir pour le reste de sa vie simplement Arnold Elzey. Il est affecté au 2nd U.S. Artillery et est envoyé en Floride pour combattre lors de la deuxième guerre séminole avant d'être affecté à Détroit, Michigan, pendant la série de disputes territoriales entre les États-Unis et le Canada. Promu premier lieutenant en , il passe les années suivantes au service du recrutement[1].
À la suite de la guerre, Elzey est formellement promu au rang de capitaine le . Il sert en Floride une seconde fois lors de la troisième guerre séminole en 1849-50 et encore en 1856. Il commande aussi l'arsenal d'Augusta(en).
Guerre de Sécession
À la suite de la sécession de plusieurs États du Sud et la formation des États confédérés d'Amérique, Elzey livre l'arsenal d'Augusta(en) aux confédérés en et emmène ses hommes à Washington, D.C. au début d'. Il démissionne le et part pour Richmond, Virginie, où il rejoint l'armée confédérée avec le grade initial de colonel du nouvellement formé 1st Maryland Infantry, CSA. Il est affecté à la brigade du brigadier généralEdmund Kirby Smith et combat lors de la première bataille de Manassas. Quand Smith est blessé pendant l'après-midi, Elzey, en tant que colonel le plus ancien, assure le commandement et mène une charge victorieuse, pour laquelle il reçoit les remerciements du général commandant P.G.T. Beauregard[2]. Il est promu sur le champ de bataille au grade de brigadier général par Jefferson Davis.
Elzey est blessé à la tête lors de la bataille de Gaines's Mill, une blessure sérieuse qui le retire du service actif pour le reste de la guerre. Après avoir recouvrer suffisamment pour reprendre une activité administrative et de bureau, il est promu major général en date le . Il est affecté au commandement du département de Richmond et est chargé de la défense de la capitale de la Confédération[3](p404). Il fait face à un raid de la cavalerie de l'Union de George Stoneman pendant la campagne de Chancellorsville, ainsi qu'à des canonnières de l'Union qui cet été là menacent Richmond à partir du fleuve James[4]. Plus tard relevé de son commandement, il lève une brigade de défense locale, un groupe de la milice comprenant essentiellement des clercs du gouvernement. Il aide aussi à organiser les réserves de l'État de Virginie[5].
Elzey est affecté en tant que chef de l'artillerie de l'armée du Tennessee et part pour la Géorgie pour servir sous John Bell Hood. Néanmoins, il manque la campagne de Franklin-Nashville désastreuse de Hood. Avec l'armée de Hood pratiquement anéantie, Elzey est relevé de service le , et assure alors le commandement de la milice d'Augusta, Géorgie. À la suite de l'effondrement de la Confédération, il est libéré sur parole à Washington, Géorgie, en .
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Heidler, David Stephen, Jeanne T. Heidler, and David J. Coles, Encyclopedia of the American Civil War: A Political, Social, and Military History, W. W. Norton, 2002. (ISBN0-393-04758-X).
(en) Donald C. Pfanz, Richard S. Ewell : A Soldier's Life, University of North Carolina Press, , 680 p. (ISBN978-0-8078-8852-0), p. 680.
Warner, Ezra J., Generals in Gray: Lives of the Confederate Commanders, Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1959. (ISBN0-8071-0823-5).