Cadenet est un village surplombant la vallée de la Durance, situé sur le versant sud du massif du Luberon, à 57 km au sud-est d’Avignon, 59 km au nord de Marseille et 616 km à vol d’oiseau de Paris.
Une voie ferrée traverse la commune sur un axe est-ouest dans la plaine située au sud du village. Il s'agit de la ligne de Cheval-Blanc à Pertuis. Elle n'est plus actuellement ouverte aux voyageurs.
Relief et géologie
Le village est situé sur une colline surplombant la vallée de la Durance, au sud du massif du Luberon, massif montagneux formé de terrains du secondaire (Crétacé inférieur). Plusieurs autres collines se situent à l’est de celle-ci, dont celle du Castellar.
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu’exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Hydrographie
La Durance borde la commune au sud et sert de limite naturelle entre le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône[2]. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[3]) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.
Nombreuses « mines », sources sous forme de collecteurs d’eau creusés dans le roc et réseau d’irrigation importan, les roubines.
La commune a connu de 1986 à 1994 six inondations et coulées de boue, ainsi qu'une grosse tempête qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle au Journal Officiel[4].
Type de catastrophe
Début
Fin
Arrêté
Parution au J.O.
Tempête
Inondations, coulées de boue et glissement de terrain
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 703,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Statistiques 1991-2020 et records CADENET (84) - alt. : 152 m, lat : 43°43'07"N, lon : 5°21'10"E Records établis sur la période du 01-06-2007 au 04-01-2024
Au , Cadenet est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Cadenet[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (30,6 %), forêts (26,6 %), cultures permanentes (23,2 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisées (7,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), eaux continentales[Note 5] (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La répartition des sols de la commune est la suivante[17] (donnée pour un total de) :
Dépôts de permis de construire sur dix mois de 2006 : 82 permis déposés et 98 déclarations de travaux[18].
Ces chiffres montrent une urbanisation importante sur le secteur.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cadaneto ou Cadenato au Xe siècle, de Cataneto en 1037[19].
Cadenet est issu de l'occitan Cadanet, toponyme basé sur le bas latin catanus « genévrier » , suivi du suffixe collectif -etum. D'où le sens global « ensemble de genévriers »[19]. Le radical du mot (cada « sorte de genévrier ») est sans doute pré-celtique étant donné son aire de répartition et son absence de cognat dans les langues celtiques[20]. Sans doute le lieu était-il propice à la croissance de cet arbuste dont on tire une huile, appelée huile de cade.
Histoire
Le territoire de la commune fut, durant la Protohistoire, le site de la tribu des Caudellenses (Cavares).
La présence d’un important oppidum sur la colline du Castellar, l'oppidum du Castellar, fait de Cadenet la première capitale du pays d'Aigues à l’époque pré-romaine.
L’agglomération médiévale se forma, elle, autour d’un château élevé sur une autre colline dans le courant du XIe siècle, par le seigneur Rostaing de Cadenet. Stratégiquement placé sur son promontoire rocheux dominant la vallée Durance, le château de Cadenet traversa du Moyen Âge à l’époque moderne de nombreuses vicissitudes. Bien que plusieurs fois reconstruit, il n’en reste aujourd’hui que des ruines de différentes périodes. Autour de ce lieu s’établit un embryon d’habitat troglodytique dans les falaises[22]. Elle profite du lieu de passage sur la Durance, établi à Gontard (rive opposée) : un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1037[23].
Cadenet relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. En 1165, les comtes de Provence-Toulouse et de Provence-Barcelone, alliés contre le comte de Forcalquier, assiégèrent[21] et prirent la ville. Le fils du seigneur, âgé de cinq ans, est emmené en captivité à Toulouse, où il est élevé comme troubadour. Ce troubadour est connu sous le nom de Baguas ou comme Ellian Cadenet[25]. En 1173, l’abbaye Saint-Victor de Marseille établit un prieuré sur l’emplacement actuel de l’église Saint-Étienne et y annexa le prieuré Saint-Jean de Fanabrégol.
Lorsque le comté de Forcalquier perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Cadenet, lui est donnée, et en fait partie jusqu'à sa mort, vers 1250[26].
En 1280, Louis Amat, seigneur de Puivert, du Puget et de La Roque d'Antheron, coseigneur de Lauris en Provence, habitant Cadenet, fonda dans l'église paroissiale de ce lieu la chapelle Saint-Étienne ; il fit son testament le et élut sa sépulture dans la chapelle qu'il avait fondée.
Au début du XIVe siècle, Pierre de Cadenet est seigneur de Cadenet et maitre rational de 1344 à 1351[27]. Bertrand de Cadenet (?-1360) fut probablement son fils.
Le , Jacques de Ceva, noble originaire de Cadenet, acheta à Pierre d'Alamanon, seigneur de Rognes, pour 1 000 florins d'or de Florence, la moitié des droits de la nau (barque) et du port de Cadenet. Carliste, il vit ses biens (dont les châteaux de Cadenet, Lauris et le Puget) confisqués par le sénéchal puis restitués à ses fils après sa mort[28]. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire (dite guerre de l’Union d'Aix, de 1382 à 1387), la communauté de Cadenet est plutôt favorable à la dynastie angevine, seul le curé prenant le parti de Charles de Duras[29].
Le canton de Cadenet a été offert par Louis XIV à Honoré d’Albert, marquis de Cadenet pendant son règne[30].
Ce dernier était le créateur de la fameuse coiffure qu’on portait à la cour : les cadenettes. La seigneurie de Cadenet passe aux Oraison, puis aux Ancézune de Caderousse en 1699, et enfin en 1778 à Omer de Valbelle, marquis de Valbelle (1767), Tourves, Rians et Monfuron, vicomte de Cadenet[31].
La période contemporaine
Cadenet retrouva, dans la première moitié du XIXe siècle une prospérité fondée sur le développement de l’artisanat — de nombreux ateliers de vannerie s’installèrent, travaillant l’osier cultivé dans la vallée de la Durance[22].
L’achèvement de la mise en culture de la plaine favorisa la promotion du village au rang de chef-lieu de canton.
La commune de Cadenet a deux tendances très opposées. Si l'on regarde les chiffres des précédentes élections, on remarque que pour les élections locales, la majorité des suffrages se situe davantage à gauche. Lors des municipales de 2008, comme pour celles de 2001, il s'agit d'une liste DVG qui a remporté les élections. Également, lors des élections cantonales de 2011, la liste DVG l'a emporté largement en récoltant environ 56 % des suffrages au second tour. Pourtant, lors des élections nationales, la tendance s'inverse. Ainsi, depuis 1995 la droite (RPR, UMP ou FN) remporte toujours la majorité de suffrages au premier comme au second tour.
Liste des maires
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Points d’apport volontaire pour le verre, les journaux et les emballages.
La commune, de par la communauté de communes, fait partie du syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom).
La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vcie-président du conseil général de Vaucluse)[36]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[37].
Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Cadenet en 2009[38]
Le poète et philosophe Tores Albert écrit un poème sur le tambour d'Arcole une copie est offerte au représentant d'Arcole (Italie) lors de la fête du jumelage. La ville de Cadenet a offert une reproduction réduite de la statue du Tambour d'Arcole à Arcole. Elle se trouve dans le Musée Napoléon de la ville.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2021, la commune comptait 4 292 habitants[Note 6], en évolution de +3,32 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cadenet possède plusieurs clubs sportifs dont clubs de football, de taekwondo, d’aïkido, d'équitation, de handball, de cyclisme, de tennis, de boxe et de badminton. Le village possède aussi un stade de football, un terrain de basket et équipements divers. Les collines environnantes sont aussi souvent pratiquées par des VTT.
Centre de secours (25 pompiers volontaires dont deux filles, et trois officiers) disposant d'une ambulance de type (VSAV), un fourgon Incendie (FPT), deux camions feux de forêt (CCF), une camionnette toute utilité (CTU), un 4×4 de commandement (VLHR) et une embarcation.
La commune dispose également d'un CCFF (Comité communal des feux de forêt). Les hommes en orange patrouillent, surveillent, interviennent et guident les pompiers sur les feux de forêts.
Cadenet est couverte par la gendarmerie nationale et également par deux policiers municipaux et un agent de surveillance de la voie publique (ASVP).
Économie
Agriculture
Comme beaucoup de communes du département, Cadenet vit de l’agriculture et notamment des cultures maraîchères de fraises, asperges, etc. et des vergers, facilitées par un riche sol autour de la Durance et une importante possibilité d'irrigation.
Vignes
La commune produit des vins AOCcôtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d’Aigues[51].
Pomme de terre
En 2008, est créée la confrérie de la pomme de terre de Pertuis[52]. Et le la pomme de terre de pertuis devient une marque[53] des cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.
Appréciée pour sa valeur gustative et sa belle tenue au niveau de la conservation, elle possède une typicité liée au terroir sableux-limoneux très favorable de la plaine de la Durance. Une pomme de terre à chair jaune : les variétés les plus cultivées sont Monalisa et Samba non lavée, ce qui en favorise la conservation cultivée dans la région de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles et
conditionnée en sacs portant le logo officiel de la Pomme de terre de Pertuis.
La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le pays d'Aix en Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[54].
Tourisme
Outre l’agriculture, le tourisme a aussi un impact sur l’économie locale et le village dispose d’ailleurs d’un office de tourisme. Les touristes étrangers proviennent principalement des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la Belgique et du Royaume-Uni[55].
Les touristes se rendant sur Cadenet ont plusieurs possibilités de logements : deux hôtels, des chambres d'hôtes labellisées et non labellisées, des gîtes, un camping, etc.
Il se développe de plus en plus un tourisme du vin avec visite de caves et une initiation à la dégustation.
Cadenet fut un centre important de vannerie grâce à la proximité de la Durance dont le lit fut, jusqu’au milieu du XXe siècle, un lieu de récolte de l’osier. Florissante entre 1920 et 1930, la production subit ensuite la concurrence du rotin importé d’Extrême-Orient et dut se diversifier : ustensiles à usage domestique, récipients et objets décoratifs. La dernière usine ferma ses portes en 1978. Il subsiste un Musée de la vannerie.
ZA de la Meilère au sud du village. Artisanat de faïence, grès...
Culture locale et patrimoine
Vie locale
Petits commerces sur place (quatre boulangeries, un boucher, une épicerie, etc.), un biomarché, un traiteur, commerces d’équipement de la maison et d’équipement de la personne, deux banques (Caisse d’épargne et Crédit Agricole), assurances, photographes, une librairie etc.
L’origine du marché hebdomadaire, encore en vigueur à Cadenet, remonte à Charles IX qui, par lettre patente donnée à Moulins le , officialisa ce marché le lundi[22].
Beffroi de 1879 sur le site du château, qui a remplacé un ancien beffroi roman à trois arches (1500) qui menaçait de s'écrouler sur les habitations en contrebas[72],[73].
Moulin à huile dit Moulin de Sainte-Anne, Hôtel de ville, École[75].
Façades des XVIIe et XVIIIe siècles.
Habitations troglodytes sur les hauteurs du village qui furent le refuge de Vaudois au XVIe. Cet habitat troglodyte a été occupé jusqu'en 1960[76],[77],[78],[79],[80],[81].
Cadenet a servi de décor à plusieurs tournages de films de cinéma et télévision :
1963 : Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier, réalisé en 1962 avec Fernandel et Arletty comme acteurs principaux. On y reconnait plusieurs endroits du village comme la place du Tambour-d'Arcole pour le « café de la Gare », et la place du Chanvre pour la librairie ;
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cadenet comprend deux villes-centres (Cadenet et Lauris) et trois communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, (ISBN2-906162-71-X), p. 55.
↑Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe siècle au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l’occasion du millénaire de la fondation de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X), p. 216.
↑Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région (thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I), (lire en ligne), p.462-463.
↑Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l'Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no (153, Forcalquier, 2006. (ISBN2-906162-81-7), p. 46.
Honoré d’Albert, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXᵉ siècle, (lire en ligne)
Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]