La saison 2019-2020 est la 99e saison du championnat de France de hockey sur glace. En raison de la pandémie du COVID-19 qui interrompt le championnat en mars, aucun titre de champion n'est décerné.
Cependant, des promotions administratives sont prononcées pour compenser la rétrogradation des Lions de Lyon de Ligue Magnus en Division 3 l'année précédente : les Jokers de Cergy-Pontoise accèdent à la Ligue Magnus, Épinal à la Division 1 et Reims à la Division 2.
victoire en prolongation ou aux tirs au but : 2 points ;
défaite en prolongation ou aux tirs au but : 1 point ;
défaite dans le temps réglementaire : 0 point ;
défaite par forfait : -1 point.
Classement
Les équipes sont classées en fonction du nombre de points qu'elles ont enregistrés. En cas d'égalité, les critères suivants sont appliqués :
Points dans les rencontres directes ;
Nombre de matchs perdus par forfait ;
Nombre de buts marqués dans le temps réglementaire entre les équipes concernées ;
Différence de buts générale ;
Quotient buts marqués / buts encaissés lors de tous les matchs de la poule ;
Nombre de buts marqués lors de tous les matchs de la poule.
Si après avoir épuisé tous ces critères, deux équipes sont toujours à égalité, un match de barrage est alors organisé sur terrain neutre.
Pandémie
En raison de la pandémie de coronavirus COVID-19, la Fédération française de hockey sur glace décide le 17 mars 2020 de stopper en l'état tous les championnats en raison des mesures de confinement mises en place dans le pays et de la fermeture de tous les établissements recevant du public, dont font partie les patinoires[3].
En conséquence :
aucun titre de champion n'est décerné ;
il n'y a ni promotion, ni relégation sportive mais une équipe peut être promue au niveau supérieur pour raisons administratives ou financières ;
La saison régulière se joue du au . Réunies au sein d'une poule unique, les 11 équipes se rencontrent en double matchs aller-retour. À l'issue de cette première phase, les 8 premiers se qualifient pour les séries éliminatoires, du au , jouées au meilleur des 7 matchs.
Cette année, il n'y a pas de descente puisque le club de Lyon s'est vu refusé sa participation en Ligue Magnus. La sanction est tombée au cours du mois d'août et aucune équipe n'a été repêchée à sa place[note 10].
Constatant que la poule de relégation n'avait plus d'intérêt sportif, la fédération soumet l'idée en cours de saison de changer de règlement. Ainsi, les cinq premiers de la phase régulière se qualifieraient directement pour les quarts de finales, les six autres équipes devraient alors passer un tour préliminaire pour y accéder. Cette formule devait être acceptée à l'unanimité pour être appliquée. Grenoble et Mulhouse ayant voté contre, la formule initiale reste donc en vigueur[6].
Résultats
Le score de l'équipe à domicile, située dans la colonne de gauche, est inscrit en premier.
Le format des séries éliminatoires est le suivant[9] :
Toutes les séries se jouent au meilleur des 7 matches (quarts de finale, demi-finales, finale).
Chaque match doit déterminer un vainqueur. Lors des matches 1 à 6, en cas de match nul à l'issue du temps réglementaire, une prolongation de 10 minutes à 3 contre 3 est disputée. L’équipe qui marque gagne la partie. Si aucun but n'est inscrit au cours de la prolongation, une séance de tirs au but détermine le vainqueur. Lors des matches 7, la prolongation à 3 contre 3 en mort subite est jouée jusqu'à ce qu'un but soit inscrit. Toutes les 20 minutes, il y a un repos de 15 minutes avec un surfaçage et un changement de côté. L'équipe qui marque remporte la rencontre.
En quart de finale, les équipes se rencontrent dans un ordre prédéfini : le 1er de la saison régulière rencontre le 8e de la saison régulière ; le 2e rencontre le 7e ; le 3e rencontre le 6e ; le 4e rencontre le 5e.
Les vainqueurs se retrouvent en demi-finales où l'organisation est similaire à celle des quarts de finale : le mieux classé contre le moins bien classé, etc.
En finale c'est également le cas, le mieux classé ayant l'avantage de la glace.
Baylacq (Fleury, Trabichet) — 10 min 47 s (IN) Koudri (Champagne, Aleardi) — 38 min 12 s Aleardi (Fleury, Treille) — 40 min 32 s Manavian (Hardy, Treille) — 49 min 40 s Champagne (Koudri, Kearney) — 52 min 43 s Treille (Baylacq, Kara) — 55 min 13 s Champagne (Fabre) — 58 min 4 s
Arbitrage : Alexandre Hauchart et Marie-Tjana Picavet Juges de lignes : Gwilherm Margry et Vincent Zede
- Tolvanen (Lagarde, Baravaglio) — 12 min 49 s Lagarde — 21 min 23 s - - - - Kazarine (Briand, Besson) — 48 min 36 s Kazarine (Ville, Coulaud) — 59 min 37 s
0-1 1-1 2-1 2-2 2-3 2-4 2-5 3-5 4-5
Treille (Fleury, Kara) — 4 min 58 s - - Hardy (Aleardi, Fleury) — 31 min 5 s Kearney (Koudri, Sauvé) — 34 min 55 s (2 SN) Valier (Manavian, Treille) — 36 min 40 s (2 SN) Fleury (Kara, Manavian) — 41 min 58 s - -
Arbitrage : Julien Peyre et Pierre Dehaen Juges de lignes : Joris Barcleo et Thomas Caillot
Deschamps (Lampérier, Lehtonen) — 11 min 56 s (SN) - Dusseau (Nesa, Koivisto) — 22 min 59 s Mäkinen (Dusseau, Koivisto) — 33 min 23 s Bedin (Guttig, Barker) — 53 min 37 s (SN)
Arbitrage : Benjamin Gremion et Julien Peyre Juges de lignes : Eric Briolat et Guillaume Gielly
Goličič (Mickēvičs, Boutet) — 16 s Gagnon (Mickēvičs, Gutierrez) — 8 min 37 s (SN) - - Raats (Thillet, Šmach) — 14 min 25 s - - - - Thillet (Goličič, Guertin) — 54 min 17 s Raats (R. Faure, Thillet) — 59 min 38 s -
1-0 2-0 2-1 2-2 3-2 3-3 3-4 3-5 3-6 4-6 5-6 5-7
- - Caron (Langlais, Pintarič) — 9 min 14 s Langlais (Lehtonen, Deschamps) — 11 min 59 s - Bouvet (Ritz, Roy) — 24 min 25 s Langlais (Pintarič) — 30 min 11 s Langlais (Caron, Deschamps) — 43 min 37 s Deschamps (Langlais, Lehtonen) — 48 min 31 s (SN) - - Maïa (Bouvet) — 59 min 59 s (CV)
Arbitrage : Jimmy Bergamelli et Adrien Ernecq Juges de lignes : Guillaume Gielly et Gabriel Pointel
Munoz (Ševčenko, I. Essipov) — 25 min 42 s - Loizeau (Downey) — 32 min 42 s Downey (Wilson) — 33 min 56 s (IN) Rousseau (Raux, Munoz) — 35 min 54 s - -
1-0 1-1 2-1 3-1 4-1 4-2 4-3
- Romand (Coulaud, Prissaint) — 29 min 52 s - - - Giroux (Halley, Bélisle) — 46 min 38 s (SN) Halley (Romand, Prissaint) — 57 min 45 s
Arbitrage : Jérémy Rauline et Geoffrey Barcelo Juges de lignes : Jérémie Douchy et Joris Barcelo
- Verrier (Coulaud, Giroux) — 7 min 30 s - Verrier (Matima) — 28 min 9 s (SN) - -
0-1 1-1 1-2 2-2 2-3 2-4
Besinger (Wilson, A. Essipov) — 2 min 2 s - Raux (Hecquefeuille, Melin) — 20 min 51 s (SN) - Munoz (Rousseau, Besinger) — 28 min 55 s Downey (Laakso, Raux) — 59 min 51 s (SN + CV)
Arbitrage : Nicolas Cregut et Pierre Dehaen Juges de lignes : Thomas Caillot et Nicolas Constantineau
Initialement programmées du 10 au 22 mars, les demi-finales ont été repoussées du 17 au 29 mars 2020[9] à la suite de la reprogrammation tardive des matches 6 et 7 du quart de finale entre Mulhouse et Amiens. Finalement, les demi-finales sont mises en suspens à cause de l'épidémie de coronavirus qui sévit en France[10]. Le 17 mars, le championnat est finalement déclaré définitivement terminé sans aucun vainqueur[11].
Poule de classement
Les trois derniers de la saison régulière s'affrontent dans une poule de classement sous le format d'un mini-championnat en matches aller-retour. Tous les points acquis en saison régulière sont conservés. Exceptionnellement, finir dernier de la poule n'entraîne pas de relégation pour cette saison car seuls 11 équipes ont participé au championnat à la suite de l'invalidation de Lyon, et donc seuls 3 équipes sont concernées par cette poule.
Résultats
Le score de l'équipe à domicile, située dans la colonne de gauche, est inscrit en premier.
Résultats
Bilan de la poule de classement
AGL
BRI
NIC
Anglet
6-4
2-4
Briançon
1-6
4-7
Nice
3-4Pr
9-1
Classement
Classement complet
Clt
Équipe
PJ
V
VP
D
DP
BP
BC
Diff
Pts
+009,
Nice
44
13
3
18
10
131
141
-10
55 (10)
+010,
Anglet
44
15
3
23
3
111
160
-49
54 (8)
+011,
Briançon
44
2
1
39
2
83
230
-147
10 (0)
Date de mise à jour : 6 mars 2020
Nota concernant les points : Le nombre de points indiqué correspond au cumul de points entre la saison régulière et la phase de relégation. Le nombre de points acquis en poule de maintien figure entre parenthèses.
Les séries éliminatoires se jouent du au . Les 8 équipes les mieux classées à l'issue de la saison régulière sont qualifiées pour les quarts de finale des séries éliminatoires. Chaque tour se dispute au meilleur des 5 matches. Le vainqueur de la finale est sacré champion de Division 1 et est promu en Ligue Magnus.
Les deux premiers sont joués chez l'équipe la mieux classée, les deux suivants chez la moins bien classée et le dernier chez la mieux classée[16].
Les quatre derniers de la saison régulière s'affrontent dans une poule de relégation sous le format d'un mini-championnat en matches aller-retour à l'issue duquel le dernier est relégué en Division 2. Les résultats des confrontations entre chaque équipe durant la saison régulière sont conservés.
Résultats
Le score de l'équipe à domicile, située dans la colonne de gauche, est inscrit en premier.
Nota concernant les points : Le nombre de points indiqué correspond au cumul de points entre la saison régulière et la phase de relégation. Le nombre de points acquis en poule de maintien figure entre parenthèses.
Division 2
Équipes engagées
Les équipes engagées en Division 2 sont donc au nombre de vingt (dont deux équipes réserves). Elles sont réparties en deux poules de dix :
Les huit premiers de chaque poule se qualifient pour les séries éliminatoires qui se jouent en matchs aller-retour en huitièmes de finale. Les quarts de finale, demi-finales et la finale se déroulent au meilleur des trois matchs ; la 1re rencontre se joue chez l'équipe la moins bien classée, la 2e et éventuellement la 3e chez la mieux classée. Le vainqueur de la finale est sacré champion de Division 2. Il est promu en Division 1, de même que le finaliste vaincu.
Les deux derniers de chaque poule jouent une phase de relégation, entre le et le . Cette phase est un mini-championnat en matchs aller-retour à l'issue duquel les deux derniers sont relégués en Division 3.
Poule A
Le score de l'équipe à domicile, située dans la colonne de gauche, est inscrit en premier[18].
Les séries éliminatoires se jouent du au . Les 8 équipes les mieux classées de chaque poule à l'issue de la saison régulière sont qualifiées pour les huitièmes de finale des séries éliminatoires. L'ensemble des tours se disputent au meilleur des 3 matches. Le vainqueur de la finale est sacré champion de Division 2 et est promu en Division 1 avec le finaliste.
La poule de maintien se joue du au . Les équipes placées au-delà de la huitième place de chaque poule participent à la phase finale de maintien, qui se déroule sous forme de poule où toutes les équipes se rencontrent en match aller – retour, un classement de 1 à 4 est établi suivant les modalités applicables à la saison régulière.
Résultats
Le score de l'équipe à domicile, située dans la colonne de gauche, est inscrit en premier.
Les équipes classées 3ème et 4ème de la poule de maintien sont reléguées en Division 3,
Classement complet
Clt
Équipe
PJ
V
VP
D
DP
BP
BC
Diff
Pts
+001,
Courbevoie
4
4
0
0
0
32
16
+16
12
+002,
Colmar
3
1
0
2
0
14
10
+4
3
+003,
Châlons-en-Champagne
4
1
0
3
0
19
32
-13
3
+004,
Strasbourg II
3
1
0
2
0
9
16
-7
3
relégué en Division 3
Division 3
Équipes engagées
Les trente-quatre équipes engagées, dont seize équipes réserves et une équipe basée au Luxembourg, sont réparties en quatre groupes régionaux (le 2 suivant le nom d'une équipe indique qu'il s'agit d'une équipe réserve) :
La saison régulière se joue du au .
Les trente-trois équipes engagées sont réparties en quatre poules (de huit ou neuf équipes), les matchs se jouent en aller-retour. Les quatre premiers de chaque groupe se qualifient pour la phase finale.
Durant la phase finale qui se joue en matchs aller-retour (ainsi quand il y a match nul, il n'y a pas de prolongation, le score est conservé tel quel), le score cumulé désignant le vainqueur, les qualifiés du groupe A affrontent ceux du groupe B et ceux du groupe C sont opposés à ceux du groupe D. Les vainqueurs des quarts de finale se qualifient pour le carré final.
Les quatre qualifiés pour le carré final sont rassemblés au sein d'une poule unique qui se joue en matchs simples. L'équipe finissant à la première place est sacrée championne de Division 3. Le champion et le deuxième sont promus en Division 2.
Pour l'attribution des points, voir la section « Règlement » ci-dessus.
Groupe A
Le score de l'équipe à domicile, située dans la colonne de gauche, est inscrit en premier.
Tableau de résultats — mise à jour : 12 janvier 2020
Qualifié pour les matchs d'interclassement de tête de séries
Qualifié les barrages pour les huitièmes de finale
Phase finale
Durant les séries éliminatoires qui se jouent en matchs aller-retour (ainsi quand il y a match nul au premier match, il n'y a pas de prolongation, le score est conservé tel quel), le score cumulé désignant le vainqueur. Les vainqueurs des barrages sont opposés aux 8 équipes ayant disputé les matchs d'interclassement.
Lors du tour préliminaire et des huitièmes de finale, les qualifiés du groupe A affrontent ceux du groupe B et ceux du groupe C sont opposés à ceux du groupe D.
En quart de finale le brassage est total.
Les quatre qualifiés pour le carré final sont rassemblés au sein d'une poule unique qui se joue en matchs simples. L'équipe finissant à la première place est sacrée champion de Division 3, elle est promue en Division 2 avec l'équipe classée deuxième du carré final.
Tour préliminaire
Le match aller se joue chez l'équipe la moins bien classée à l'issue de la phase de poule.
en italique : les équipes ne pouvant pas être promues
en italique : les équipes ne pouvant pas être promues
Notes, références et feuilles de matches
Notes et références
Notes
↑Grenoble remporte le trophée Jacques-Lacarrière en terminant vainqueur de la saison régulière mais cette année-là aucun titre de champion n'est officiellement décerné.
↑Cergy est promu administrativement pour compléter la Ligue Magnus à la suite de la rétrogradation de Lyon l'année précédente[1].
↑Épinal est promu administrativement pour compléter la Division 1 à la suite de la montée de Cergy-Pontoise en Ligue Magnus[1].
↑Châlons est volontairement rétrogradé en Division 3[1].
↑Strasbourg est volontairement rétrogradé en Division 3[2].
↑Reims est promu administrativement pour compléter la Division 2 à la suite de la montée d'Épinal en Division 1[1].
↑Poitiers est promu administrativement en Division 2 à la suite de la rétrogradation volontaire de Châlons en Division 3[1].
↑Angers II est promu administrativement en Division 2 à la suite de la rétrogradation volontaire de Strasbourg II en Division 3[2].
↑Devèze est limogé le 26 octobre, Medeiros est annoncé le 5 novembre.
↑Lyon se retrouve rétrogradé en Division 3 puisque la Division 1 et la Division 2 sont complètes en nombre d'équipes[5].
↑Bordeaux est sanctionné d'un retrait de 3 points pour le non-respect de son contrat d'objectifs financiers[8].
↑Garnier et le club se séparent d'un commun accord. Devèze le remplace à partir du 1er décembre.
↑Brincko quitte le club le 17 octobre. Danilics reprend la tête de l'équipe première.
↑Les Éléphants de Chambéry sont repêchés en Division 1 après la non-validation du HCMP[12].
↑Le match est reporté, lors du report l'équipe de Marseille présente un nombre de joueurs JFL insuffisant, le match est d'abord donné perdu sur tapis vert 0-5 avec un point de pénalité par la fédération. En appel, les sanctions sont annulées. C'est alors Mont-Blanc qui conteste la décision. Finalement, le score initial du match est gardé[13].
↑Chambéry ne présente pas le nombre suffisant de JFL, par conséquent le club est déclaré forfait et prend un point de pénalité[14].
↑Tours est sanctionné d'un retrait de 3 points pour le non-respect de son contrat d'objectifs financiers[8].
↑Annecy 2 ne pouvant pas monter, c'est logiquement Courbevoie 3e du carré final qui est sollicité pour la montée. Le dossier du club est validé par la fédération et Courbevoie est donc engagé en D2[17].
↑Promu sportivement, le HCMP est recalé lors de l'étude du budget pour la saison à venir. Le club reste donc en Division 2[17].
↑La Roche-sur-Yon ne s'engageant pas en Division 2, une place était vacante. Après étude des dossiers c'est Strasbourg 2 qui est retenu pour jouer en D2[17].
↑ ab et cInitialement reversée dans la poule C de Division 3 à la suite de son invalidation en Ligue Magnus, la SASP des Lions est placée en liquidation judiciaire ; l'équipe ne participe donc pas au championnat[19].