En juillet 2017, le constructeur allemand Porsche avait annoncé la fin de son engagement dans le championnat en LMP1[1]. En revanche, la marque poursuit son engagement en GTE Pro[2].
Cette catégorie GTE Pro se porte bien puisque le nombre de constructeurs engagés est porté à cinq avec l’arrivée du constructeur allemand BMW.
Du côté des principaux changements règlementaires, les arrêts au stand sont revus avec la possibilité d'intervenir mécaniquement sur une voiture durant le ravitaillement en essence, dans le but de rendre ces séquences plus spectaculaire[3]. De plus, à l'instar de ce qui se fait en Formule 1, les pilotes ont désormais une licence à points, ce qui permettra de sanctionner des infractions de manière plus individuelle[3]. À noter enfin que toutes les voitures sont à présent équipées de phares blancs, car les GTE, jusqu’alors munies de phares jaunes, passent elles aussi au blanc[4].
Le 1er septembre 2017, un calendrier prévisionnel est annoncé et comprend un changement majeur puisqu'il délaisse le traditionnel calendrier du printemps à l'automne pour se dérouler dorénavant de mai 2018 à juin 2019, avec notamment deux éditions des 24 Heures du Mans[7]. Cette "Super Saison" de huit courses va s’étendre sur plus d'un an au lieu des huit mois habituels. Ce changement permettra à la saison suivante de revenir à une saison plus courte en commençant à l'automne et en se terminant au Mans en été.
Le calendrier a été révisé deux semaines plus tard avec l'annonce de la huitième manche du championnat, revenant au Circuit de Silverstone au Royaume-Uni. L'événement était initialement prévu pour février 2019, avec des négociations en vue d'un retour à Mexico. L'accord avec Mexico ne s'étant pas concrétisé, la manche a été reportée en août 2018 sur le Circuit de Silverstone pour combler l'écart entre les 24 Heures du Mans et les manches asiatiques qui débutent en octobre. De plus, les dates des manches des 6 Heures de Fuji et des 6 Heures de Shanghai ont été modifiées afin d'éviter un conflit avec Petit Le Mans aux États-Unis[9].
Lors de la conférence de presse du FIA WEC et des 24 Heures du Mans, il a été annoncé que le calendrier avait de nouveau été modifié et que les 6 Heures de Fuji seraient avancées d’une semaine afin de permettre à Fernando Alonso de participer à toutes les courses du Championnat du Monde d’Endurance[10]. Gérard Neveu, directeur général du FIA WEC, avait souhaité que la finale de l'IMSA à Petit Le Mans soit décalée pour éviter le clash mais cela n'a pas été possible[11].
Une nouvelle évolution du calendrier apparaît peu avant le prologue au Castellet avec la raccourcissement de la manche de Sebring qui passe de 1500 miles à 1000 miles, soit une durée de huit heures maximum[12]. La date aussi change puisque l'épreuve est décalée au vendredi 15 mars avec un final en nocturne[13].
Le tableau suivant répertorie les équipages du championnat du monde les mieux classés pour chaque course. Il est possible que des pilotes non-inscrits au championnat aient fini mieux classés.
Les vainqueurs du classement général de chaque manche sont inscrits en caractères gras.
Pour marquer des points, il faut parcourir au minimum deux tours sous drapeau vert et accomplir au moins 70 % de la distance parcourue par le vainqueur.
Cependant, le barème d'attribution des points de points évolue pour cette super saison[3]. En effet, les points ne sont plus doublés pour le Mans mais seulement augmentés de 50 %[3]. Cela est compensé par le fait que la manche mancelle est dorénavant présente à deux reprises durant la saison[55]. La manche de Sebring bénéficie elle aussi d'un barème spécifique puisque les points y seront augmentés de 25 %[55]. L'ensemble de ce système de points est détaillé dans le tableau ci-dessous :
Système des points
Position
1er
2e
3e
4e
5e
6e
7e
8e
9e
10e
Au-delà
6 heures
25
18
15
12
10
8
6
4
2
1
0.5
Le Mans
38
27
23
18
15
12
9
6
3
2
1
Sebring
32
23
19
15
13
10
8
5
3
2
1
Classement des pilotes
Pareillement à la saison passée, 4 titres sont délivrés aux pilotes :
2 Championnats du monde, l'un disputé par les pilotes LMP1 et LMP2 et l'autre par les pilotes concourant dans les catégories LMGTE Pro et LMGTE Am ;
2 Trophées Endurance FIA, attribués aux pilotes appartenant aux catégories LMP2 et LMGTE Am.
Sur le même principe que le championnat des pilotes, 4 titres sont délivrés. Contrairement à la saison passée, un seul championnat du monde est dévolu aux constructeurs ; il concerne les constructeurs engagés en LMGTE. Pour le LMP1, du fait de la présence d'un seul constructeur, en l’occurrence Toyota, l’ancien Championnat du monde des constructeurs LMP1 est remplacé par le Championnat du monde d'endurance LMP1, qui concerne et le constructeur et les équipes engagés en LMP1.
Du côté des Trophées Endurance FIA, deux sont attribués aux équipes engagées dans les catégories LMP2 et LMGTE Am. Le Trophée dévolu aux équipes LMGTE Pro qui était décerné jusqu’alors disparaît.
Championnat du monde d'endurance FIA — LMP1
Pour ce nouveau championnat du monde, chaque écurie se voit attribuer les points obtenus uniquement par sa voiture la mieux classée.
↑ a et bFollowing the 6 Hours of Fuji, Dempsey-Proton Racing was penalized for exceeding the minimum refueling time during pit stops. Upon further investigation, the FIA data loggers for the team's cars were found to have been altered to manipulate the refueling times for the cars for at least two races. The team failed to disclose their consultant who tampered with the loggers, therefore the FIA nullified all points earned by the team prior to the Shanghai round. This included some of Porsche's Manufacturers' Championship points for Silverstone being cancelled. The points were redistributed to the next best team[56].