Sa musique est inspirée de celle des dockers Afro-Américains de Charleston en Caroline du Sud (dont il reprend le nom) avec un style dynamique et spectaculaire, à base de mélange de Early Jazz, de ragtime, de hot jazz et de swing, qui lui vaut un succès considérable de danse de société mondaine américaine à l'époque des « années vrombissantes » ou « années rugissantes » (Roaring Twenties)[6],[7]. Le succès de son spectacle contribue à créer un engouement international pour cette nouvelle danse jazz[8].
Le charleston se danse en solo, en duo ou en groupe, sur des rythmes endiablés du hot jazz, avec un tempo rapide de 50 à 75 battements par minute. Il est fondé sur des déplacements du poids du corps d'une jambe à l'autre, pieds tournés vers l'intérieur et genoux légèrement fléchis.
Cette danse est associée au mouvement de « mode Charleston » des années 1920, inspirée du mouvement Art déco très en vogue de l'époque, à base de robes de soirée et looks Charleston iconiques, glamour, garçonnes, et sensuelles, aux formes géométriques, couleurs, matières et coupes extravagantes, courtes et longues, légèrement cintrées, parées de paillettes, dentelles, plumes, franges et perles[10],[11],[12],[13],[14],[15]...
Le black bottom est une variante de cette danse, possédant la même rythmique binaire et syncopée que le charleston. Un des pas favoris de cette danse consiste à faire des pas sautillés en avant et en arrière (boogie).
Le charleston, et en particulier le collegiate charleston, est le précurseur direct du quickstep, de lindy hop et du jazz roots (danses des années swing nées dans le quartier Harlem de New York dans les années 1930, dansées respectivement en couple, en solo ou en groupe).