Durant cette période, il est distingué par deux citations au corps d'armée et une citation à l'armée lui donnant ensuite droit au port de la croix de guerre 1939-1945.
Carrière
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au : envoyé en mission en Palestine en qualité d'observateur[11].
à : chef du service de liaison auprès des autorités fédérales allemandes à Bonn (RFA)[13].
à : conseiller à la présidence du gouvernement du Viêt Nam, en poste à Saïgon :
il est volontaire pour une période d'un mois auprès de l'armée française et participe aux opérations offensives au Nord Viêt Nam entre le et le , distingué par une citation à l'ordre de la division[11].
à : chef adjoint puis chef de cabinet de Pierre Mendès France, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères.
Février à : conseiller technique au cabinet d'Alain Savary, secrétaire d'État chargé des Affaires marocaines et tunisiennes. Il démissionne en même temps que le secrétaire d'État à la suite de l'arrestation de Ben Bella.
à : secrétaire général de la commission de coopération technique en Afrique, Lagos, Nairobi.
à : directeur général de l'Organisme saharien, devenu l'Organisme de coopération industrielle en 1966, en poste à Alger.
Il fait renommer le « ministère des Affaires étrangères » en « ministère des Relations extérieures », déclarant : « Il n'y a pas d'affaires étrangères, la politique extérieure fait intégralement partie de la politique nationale »[22]. Ce changement terminologique sera supprimé après son départ du ministère.
Selon Annie Laurent et Antoine Basbous, il donne ordre à l'ambassadeur Francis Gutmann d'informer les milices chiites d'Amal que leur caserne allait être bombardée par l'armée française en représailles contre l'attentat du Drakkar (1983), faisant en sorte qu'aucun milicien islamiste ne soit tué[23].
Contrairement à ses prédécesseurs et successeurs, Claude Cheysson était très libre dans ses propos, ce qui provoquait des polémiques ; ainsi, alors qu'un communiqué du Quai d'Orsay avait « provoqué une polémique » selon la presse, François Mitterrand, président de la République répondit au journaliste qui l'interviewait : « vous voulez dire que le ministre a fait une déclaration... », signifiant par là que les gaffes du ministre ne l'impressionnaient plus.
Notes et références
↑ a et bFiche matricule à l'École polytechnique [lire en ligne]
↑ abcd et eNotice du Who's Who in France, 43e édition, 2012
↑Comité d'histoire de l'ENA, Cahiers pour une histoire de l'ENA : Croix de Lorraine - Février 1947 - Décembre 1948, vol. 3, La Documentation française,
↑« Les évadés de France », sur Des Polytechniciens dans la Résistance (consulté le ).
↑Décret du portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en Indonésie, publié dans le Journal officiel de la République française 17 juin 1966, page 4869.
↑Décret du portant nomination du président et d'un membre du directoire de l'Entreprise minière et chimique, publié dans le Journal officiel de la République française 3 février 1970, page 1319.