Dominique Faure naît Dominique Oustric, le à Carcassonne. Elle grandit au Maroc avant de rejoindre la France à 15 ans pour y pratiquer le tennis à haut-niveau au tennis-étude d'Aix-en-Provence. Elle devient championne de France cadettes, puis n° 12 senior française[1]. Elle joue ensuite au Tennis Club de Paris, avec lequel elle est 3 fois championne de France par équipes.
Dominique Faure est mariée à Hubert Faure. Ils ont trois enfants. Avec son époux, elle est co-actionnaire du Domaine de Montjoie[2] à Toulouse, un hôtel quatre étoiles situé à Ramonville-Saint-Agne. Son mari en est le gérant[3].
Son patrimoine déclaré est d'environ 1,5 million d'euros[4].
Elle travaille et occupe des fonctions de direction dans de grands groupes (IBM, Motorola, SFR, Veolia), puis dirige un cabinet de conseil en ressources humaines (Altedia). Après avoir suspendu pendant quelques années sa carrière professionnelle pour se consacrer à la politique, elle est consultante de 2017 à 2019 pour groupe Grant Thornton, un groupe d’audit, d’expertise conseil et de conseil financier[7], puis accompagne à partir de 2019 de grandes entreprises dans leur transformation digitale. Elle accompagne aussi son époux, gérant d’un hôtel-restaurant, dont elle est coactionnaire[8].
Elle est à nouveau candidate pour le Parti radical, membre de l'UDI, aux élections législatives de 2017, où elle obtient 7 % des voix, étant « balayée par une vague macroniste »[9]. Elle rejoint La République en marche fin 2017, tout en continuant d'être membre du Parti radical[11]. Elle est réélue maire en 2020 dès le premier tour avec 54,5 % des voix[12].
Le 17 février 2024, elle affirme - au sujet du remaniement gouvernemental qui vient de s'achever - lors de l'émission Sens politique sur France Culture : « Cette période de quatre semaines a été longue. […] J'ai vécu cette période comme une période d'attente. J'ai fait ce parallèle avec des gens à qui on a diagnostiqué un cancer et qui attendent pendant quatre semaines, cinq semaines parfois les résultats des analyses »[16]. Avant de préciser : « Quand j'entendais certains me dire, c'est insupportable, c'est inimaginable, c'est impensable ce que vous inflige le président de la République en vous faisant attendre quatre semaines. Je leur disais, ces mots me paraissent excessifs par rapport à d'autres personnes qui attendent et qui elles sont confrontées à des choses beaucoup plus graves »[17].
Lors des élections législatives de 2024, elle se présente dans la dixième circonscription de la Haute-Garonne, où elle obtient 28,99 % des suffrages exprimés au premier tour[18]. Elle se qualifie ainsi pour le second tour, derrière Jacques Oberti (NFP - PS) et Caroline Falgas-Colomina (RN). Malgré les consignes de Gabriel Attal[19], elle commence par annoncer maintenir sa candidature pour le second tour, estimant qu'elle ne peut pas se retirer en faveur du candidat PS, ne voulant pas laisser à ses électeurs le « seul choix de voter RN ou LFI »[20]. Finalement, elle cède aux injonctions d'Emmanuel Macron et Gabriel Attal et se désiste[21].
Notes et références
Notes
↑Chargée de l'Économie, de l'Innovation et de l'Emploi.