En 2011, il obtient un baccalauréat littéraire, mention bien[1]. Durant ses années de lycée, il dirige un groupe de « metal festif », les Bursting Creepy[1]. Il dit commencer à s'intéresser à la politique après avoir observé des discriminations entre élèves au collège et au lycée[2],[1].
Il étudie à l'université Paris-I, où il obtient une licence en philosophie et lettres modernes[3]. Ayant entamé un master de philosophie, il abandonne ses études après son accession à la présidence du FNJ[1].
Après un bref passage au sein de cercle de mémoire en l'honneur du général de Gaulle dans l'Essonne[5], il rejoint le Front national en 2011 : sa mère exige alors qu’il milite à Paris, loin du village familial[1]. Il débute en tant que militant dans le cadre de la campagne présidentielle de 2012[réf. nécessaire]. Il est successivement responsable adjoint du FNJ de Paris et secrétaire départemental-Jeune de Paris[1].
À l'occasion du congrès du FN de , il intègre le comité central (nommé par Marine Le Pen) et le bureau politique[2]. Il est permanent salarié au siège du FN à Nanterre[2].
À partir de 2018, il est délégué national adjoint du RN pour les études et la communication[6].
En , il devient le directeur départemental du Rassemblement national dans le Val-de-Marne[7].
Gaëtan Dussausaye apparaît comme une figure de la dédiabolisation du Front national[1]. Sans se dire gaulliste, il est un admirateur revendiqué de Charles de Gaulle[1],[2]. Il se définit comme « patriote et souverainiste »[2]. S'il est parfois présenté comme un proche de Florian Philippot[1],[19], Le Figaro le situe, au sein du FN, parmi « les non alignés, de par leur engagement ancien au Front, leur proximité personnelle avec la présidente du FN, soit par la neutralité prudente qu'ils ont observée dans les récents conflits »[20].
Interrogé peu après son accession à la présidence du FNJ sur la théorie du grand remplacement, il indique qu'il « ne [voit] pas un remplacement de peuple » mais « avant tout un remplacement de culture, à la base de la théorie de Renaud Camus, il y a un fondement racialiste, que nous ne considérons pas ». Cette prise de position lui attire de nombreuses réactions hostiles au sein du FNJ[1].