Frédéric-Salvator de Habsbourg-Toscane Agnès-Christine de Habsbourg-Toscane Marie-Marguerite de Habsbourg-Toscane Marie-Louise de Habsbourg-Toscane Marie-Adélaïde de Habsbourg-Toscane Élisabeth-Mathilde de Habsbourg-Toscane André-Salvator de Habsbourg-Toscane Joséphine-Hedwige de Habsbourg-Toscane Valérie de Habsbourg-Toscane Marie-Alberta de Habsbourg-Toscane Marc-Emmanuel de Habsbourg-Toscane Jean-Maximilien Salvator de Habsbourg-Toscane Michel-Salvator de Habsbourg-Toscane
Les 25 et , Hubert-Salvator épouse, civilement puis religieusement, à Anholt, la princesse Rosemary de Salm-Salm (1904-2001), fille du prince héréditaire Emmanuel de Salm-Salm (1871-1916) et de sa femme l'archiduchesse Marie-Christine de Habsbourg-Teschen (1879-1962). De ce mariage naissent treize enfants[1] :
Frédéric-Salvator de Habsbourg-Toscane (1927-1999), archiduc d'Autriche et prince de Toscane, qui épouse la comtesse Margarete Kálnoky von Köröspatak (1926), dont quatre enfants ;
Marie-Marguerite de Habsbourg-Toscane (1930), archiduchesse d'Autriche et princesse de Toscane, célibataire ;
Marie-Louise de Habsbourg-Toscane (1931-1999), archiduchesse d'Autriche et princesse de Toscane, célibataire, dont un fils ;
Marie-Adélaïde de Habsbourg-Toscane (1933-2021), archiduchesse d'Autriche et princesse de Toscane, célibataire ;
Élisabeth-Mathilde de Habsbourg-Toscane (1935-1998), archiduchesse d'Autriche et princesse de Toscane, qui épouse le prince Henri d'Auersperg-Breunner (1931), dont quatre enfants ;
André-Salvator de Habsbourg-Toscane (1936), archiduc d'Autriche et prince de Toscane, qui s'unit à Maria de la Piedad Espinosa de los Monteros y Rosillo (1953) puis à la comtesse Valerie Podstatzky-Lichtenstein (1967), dont un fils ;
Joséphine-Hedwige de Habsbourg-Toscane (1937), archiduchesse d'Autriche et princesse de Toscane, qui épouse le comte Clemens von Waldstein-Wartenberg (1935-1996), dont cinq enfants ;
Marie-Alberta de Habsbourg-Toscane (1944), archiduchesse d'Autriche et princesse de Toscane, qui épouse Alexandre Freiherr von Kottwitz-Erdödy (1943), dont deux filles ;
Jean-Maximilien Salvator de Habsbourg-Toscane (1947), archiduc d'Autriche et prince de Toscane, qui épouse Anne-Marie Stummer (1950), dont trois enfants ;
Michel-Salvator de Habsbourg-Toscane (1949), archiduc d'Autriche et prince de Toscane, qui s'unit à Eva Antonia von Hofmann (1961), dont une fille.
De septembre à , Hubert-Salvator dirige la mission autrichienne en Orient au nom de l'empereur Charles Ier. Avec l'orientaliste Alois Musil, il se rend alors en Asie mineure, en Syrie et en Palestine[3]. Sous couvert d'inspecter les troupes et de maintenir le contact avec les fonctionnaires ottomans, la mission vise en fait à servir le rêve de l'empereur Charles de reprendre le protectorat de la France sur les chrétiens orientaux[3],[4]. La mission a également pour but de protéger les intérêts de la double monarchie, concurrencée par son alliée l'Allemagne, au sein de l'Empire ottoman[4]. Elle a donc principalement des motivations économiques, culturelles et politiques[4].
Après avoir tenté d'empêcher la mission de l'archiduc parce qu'il craignait qu'il provoque un conflit avec l'Empire ottoman, l'ambassadeur austro-hongrois à ConstantinopleJohann von Pallavicini juge finalement positivement son action en Palestine et en Syrie[3],[4]. De son côté, le Feldmarschall-LeutnantJosef Pomiankowski considère qu'Hubert-Salvator a fait « la meilleure impression en raison de son apparence très sympathique, de son attitude modeste et aimable et de son calme sérieux »[3].
Après la guerre et la dislocation de l'Empire austro-hongrois, Hubert-Salvator sollicite, en 1919, une dérogation à la loi de Habsbourg afin de rester vivre en Autriche. En 1920, Hubert-Salvator obtient un doctorat en droit de l'université d'Innsbruck. Exclu de l'ordre de la Toison d'or en même temps que son père, l'archiduc y est néanmoins réintégré en [5].
↑ abc et d(de) Robert-Tarek Fischer, Österreich im Nahen Osten : Die Grossmachtpolitik der Habsburgermonarchie im Arabischen Orient 1633-1918, Vienne, Böhlau, (ISBN3-20577-459-0), p. 274 et sq..
↑ abc et d(de) Wolfdieter Bihl, Die Kaukasuspolitik der Mittelmächte : eil 1: Ihre Basis in der Orient-Politik und ihre Aktionen 1914-1917, Vienne-Cologne-Graz, Böhlau, , p. 136 et 140.
↑(de) Leopold Auer, Das Haus Österreich und der Orden vom Goldenen Vlies : Beiträge zum wissenschaftlichen Symposium am 30. November und 1. Dezember 2006 in Stift Heiligenkreuz, Graz, Leopold Stocker, (ISBN978-3-7020-1172-7), p. 71.
↑(de) Maren Seliger, Scheinparlamentarismus im Führerstaat. „Gemeindevertretung“ im Austrofaschismus und Nationalsozialismus. Funktionen und politische Profile Wiener Räte und Ratsherren 1934–1945 im Vergleich, Vienne-Munich, Lit, (ISBN978-3-643-50233-9), p. 711.
↑(de) Karl Vocelka et Lynne Heller, Die private Welt der Habsburger : Leben und Alltag einer Familie, Graz-Vienne, Styria, (ISBN3-222-12642-9), p. 332.
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8)..
Jacques Parisot et Nelly Parisot, La descendance de François-Joseph Ier empereur d'Autriche, Besançon, Éditions Christian, , 141 p. (ISBN978-2-86496-014-0).
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 11, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 265 p..
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance masculine depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre suit celui de l'aînesse.