École médicale d’Alexandrie : le médecin et anatomiste Hérophile de Chalcédoine (335-280 av. J.-C.) établit un tableau général du système nerveux, montrant le rôle de la moelle épinière et du cerveau. Il étudie l’œil et le nerf optique. Il établit le diagnostic par le pouls et dissèque des cadavres humains pour améliorer ses connaissances en anatomie. Il distingue deux sortes de vaisseaux sanguins, les artères et les veines[3]. Son rival Érasistrate de Céos (304-250 av. J.-C.) se spécialise dans l’étude de la circulation et fonde véritablement la physiologie. Il aurait distingué les nerfs moteurs et sensitifs[4].
287-212 av. J.-C. : vie du savant grecArchimède. Il calcule le nombre pi à la deuxième décimale par la méthode des polygones inscrits et exinscrits[6].
Vers 280 av. J.-C. : Aristarque de Samos, (310-230 av. J.-C.) dans son ouvrage intitulé Sur les dimensions et les distances du Soleil et de la Lune, est le premier à tenter d'évaluer le diamètre du Soleil et de la Lune et leur distance par rapport à la Terre, en introduisant les premières notions de calcul trigonométrique. Il utilise la taille de l’ombre de la Terre sur la Lune pour estimer que le rayon de la Lune est égal au tiers de celui de la Terre[7]. Il émet l'idée que la Terre tourne autour du Soleil, première théorie de l’héliocentrisme, décrite dans L’Arénaire par Archimède[8].
Vers 270 av. J.-C. :
le savant Ctésibios fonde l’école des mécaniciens d’Alexandrie. Il invente une orgue hydraulique et perfectionne la clepsydre[9].
↑Philip Dervis, Enseignement des sciences, méthode scientifique : la formation de l'esprit critique : contribution à une anthropologie des pratiques de l'enseignement des sciences à l'ère du numérique, Saint-Denis, Editions Publibook, , 253 p. (ISBN978-2-7539-0587-0, présentation en ligne)