Tome XXXIX des Annales de la Société royale d'archéologie de Bruxelles année 1935, des presses de l'Imprimerie Ballieu, avec marque typographique sur le dos : Imp. Alphonse Ballieu chaussée de Louvain, 13, Saint-Josse Bruxelles 3.
Pendant la Première Guerre mondiale, Alphonse Ballieu publie nombre de documents pour la presse clandestine, notamment pour le journal La Libre Belgique[2], et cela grâce à un stratagème. En effet, afin de se procurer le papier nécessaire, Alphonse Ballieu imprime des tracts pour l'occupant allemand et détourne une partie de ces fournitures afin de pouvoir imprimer ces publications interdites. Cependant, ces activités sont dénoncées en 1916 et Alphonse Ballieu et son épouse sont arrêtés. Il est emprisonné à Vilvorde de à . Quant à son épouse, Lydie Tamigneaux, elle est emprisonnée pendant trois mois et même les enfants en bas âge furent jetés quelque temps en prison.
Seconde Guerre mondiale
Le matin du , la maison est bombardée par l'aviation allemande[3]. Ce fut la première maison bruxelloise, sinon belge, détruite lors de cette guerre[4]. L'immeuble est reconstruit pendant la guerre et terminé en 1942.
Après-guerre
Alphonse Ballieu, secondé par son fils Albert, délaisse petit à petit les activités d'imprimerie en vue de se consacrer au commerce de détail. À la mort de son père, Albert Ballieu reprend le magasin et le transforme. Plus tard, c'est son fils Jean-Luc qui reprend à son tour l'enseigne. Cependant, à la suite du désir de la commune de réaménager les alentours de la Tour Madou, l'immeuble est exproprié et une nouvelle rue tracée à l'emplacement du magasin, la rue Léopold Lenders.