Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Un vieux travailleur évoque pour ses jeunes compagnons la révolte à laquelle il a participé 40 ans plus tôt. Il rappelle les grandes dates, les héros du mouvement (Marcelin Albert, Ernest Ferroul, André Marty, les soldats du 17e régiment d'infanterie de ligne...). Son récit mêle photographies d'époque et scènes de reconstitutions.
Le film est très marqué par le contexte de guerre froide dans lequel il a été produit : la reconstitution des événements de 1907 est encadrée par des scènes des grandes grèves de 1947, et un parallèle est établi entre la violence de la répression policière en 1907 et en 1947[1]. L'éviction du député communiste Raoul Calas de l'Assemblée Nationale en , après avoir célébré les mutins du 17e régiment de ligne, est également mise en avant[2]. La chanson de MontéhusGloire au 17e est interprétée dans le film.
La Révolte des gueux a été interdit par la censure[3].
Sélection
2008 : Rencontres cinéma de Gindou (« Séances de la cinémathèque de Toulouse »)[4]