La première mention de Lambert date de l'année 997[5],[2].
Compétition pour le trône épiscopal
Lambert est évêque de Valence pour la période entre 995[2]/997[6] et 1011[6]. Selon les listes épiscopales, il succède à Guigues Ier, toutefois, Jules Chevalier (1888), puis Aurélien Le Coq (2015), indiquent que le siège lui est disputé par Humbert, issu d'une famille seigneuriale dauphinoise, les Albon[4],[7] (d'où la confusion de Chorier et Guichenon). Ce dernier est le fils du comte Guigues III d'Albon et le neveu de l'évêque de Grenoble, Humbert Ier[4],[7]. Bien que l'élection ne soit pas mentionnée dans des actes, absent des listes épiscopales, Humbert porte le titre d'évêque dans une charte de Cluny en 996 (Recueil des chartes de l’abbaye de Cluny, no 2307, pp. 430-431.)[4],[7].
Quoi qu'il en soit Lambert semble avoir obtenu gain de cause[4], puisqu'Humbert semble avoir été chassé au cours des mois suivant — « était-il soit trop jeune soit insuffisamment légitime » (Le Coq) —[7]. On le retrouvera sur le trône de Valence, trente ans plus tard, vers 1025/28[4],[7].
Épiscopat
Il n'existe qu'un seul acte connu de l'évêque Lambert datant de 1011, toutefois le Regeste dauphinois le mentionne dans un échange de l'année 997.
À la suite d'une donation, approuvée par son frère Ademar/Aimar, le (date corrigée par le Regeste dauphinois , de la terre de Bésayes à l'archevêque de Vienne, Thibaud, un échange s'effectue entre l'Église de Vienne et celle de Valence[5],[4],[1],[8].
Le , il cède à Guigues, abbé de Saint-Chaffre, de l'église de Saint-Victor de Valence[5],[4],[1] avec « le consentement de ses clercs, le doyen André, l'abbé Guigues, l'archidiacre Isarn, l'apocrisiaire Archibald et autres, et de concert avec le comte Adémar »[9].
Lambert complète sa donation le [1011][4],[2],[10],[9]. L'acte est confirmé notamment par son frère, Ademar/Aimar[2],[9], mentionné Ademari comitis, fratris episcopi, Lambert (Lambertus)[10].
Mort et succession
La date de sa mort n'est pas connue[4],[2]. Son obit est placé, selon le Regeste dauphinois, le [après 1011][11].
Son successeur est Gui/Guigues II (Wuigo), mentionné vers 1016[5].
Références
↑ abcde et fAndré Blanc, La cathédrale de Valence. Témoin de l'humanité romane, Valence, Éditions Peuple libre, , 212 p. (lire en ligne), p. 23-24.
↑ abcdefghi et jJules Chevalier, Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, , 477 p. (lire en ligne), p. 140-143.
↑ abcd et eUlysse Chevalier, Notice chronologico-historique sur les évêques de Valence, Valence, Jules Céas et fils, , 16 p. (lire en ligne), p. 5-6.
↑ abcd et eAurélien Le Coq, Hugues de Châteauneuf, évêque de Grenoble (1080-1132). Réforme grégorienne et pouvoir épiscopal entre Rhône et Alpes, Paris, Histoire. Université Paris-Est, , 522 p. (lire en ligne), p. 48.
↑ a et bUlysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Chaffre du Monastier, ordre de Saint-Benoît ; suivi de La Chronique de Saint-Pierre du Puy ; et d'un Appendice de chartes, Paris, , 220 p. (lire en ligne), p. 107.
Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Impr. valentinoise, (lire en ligne)
Jules Chevalier (chanoine, professeur d'histoire au grand séminaire de Romans), Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, vol. 1 : Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, Picard, , 477 p. (lire en ligne), p. 140-143..