Rattaché administrativement à la région Nouvelle-Aquitaine, il est divisé en deux arrondissements et porte le numéro 40 dans la numérotation départementale française. Sa préfecture est Mont-de-Marsan.
Le département des Landes été créé à la Révolution française le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province de Guyenne et Gascogne. Plus précisément, diverses entités territoriales héritées de l'Ancien Régime ont alors été réunies, ce qui confère à ce territoire administratif une certaine hétérogénéité entre la Chalosse agricole, plutôt tournée vers le Béarn, et la forêt plus proche de la Gironde.
À l'orée de l'époque contemporaine (1789-1850), le département était en partie couvert de landes mal drainées (sur environ 60 % à 70 % de l'espace), landes qui lui ont paradoxalement donné son nom, alors que la frange sud était constituée de coteaux aux sols riches, cultivés et boisés. Cette lande était entretenue par écobuage afin de pourvoir en nourriture les grands troupeaux de moutons (entre 900 000 et 1 million de bêtes en 1850), surveillés par des bergers montés sur des échasses ; l'usage de ces dernières permettait d'accomplir plus facilement de grandes distances (15 à 20 kilomètres par jour), tout en surveillant le troupeau, du fait d'une quasi absence de relief. Avant la loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne du 19 juin 1857, le régime agropastoral est généralisé : il puise sa force dans le libre usage des communaux majoritaires. Puis la systématisation des plantations de pins (exploités pour leur résine et leur bois), accompagnée de la vente des communaux durant la deuxième moitié du XIXe siècle, a complètement modifié le paysage et l'économie des deux tiers du département, tout en contribuant à son enrichissement rapide.
Jusqu'au le département des Landes faisait partie de l'ancienne région Aquitaine.
Emblèmes
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Le département des Landes fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Il est limitrophe des départements de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Gers et des Pyrénées-Atlantiques, et est baigné par l'océan Atlantique le long d'une côte sableuse de 106 km bordée de hautes dunes (portion de la côte d'Argent). C'est le deuxième département le plus vaste de France métropolitaine après la Gironde. Il est principalement divisé en deux parties : les Landes de Gascogne et le Pays de l'Adour.
La forêt des Landes est la plus grande forêt de France. Elle couvrait environ 67 % du département avant la tempête Klaus de , dans sa partie nord, et couvre également une grande partie de la Gironde et du Lot-et-Garonne (arrondissement de Nérac). La principale essence est le pin maritime.
Mais la forêt des Landes n'occupe pas toute la superficie. Au sud du département, au-delà de l'Adour, se trouve la Chalosse, pays plus vallonné et verdoyant, terre agricole partagée entre les élevages de bœufs et de canards et la culture du maïs, ainsi que le vignoble du Tursan à l'est.
La ville ayant le plus grand nombre d'habitants est Mont-de-Marsan (30 629 hab.) et Baudignan (53 hab.) est la ville comptant le moins d'habitants.
Le département culmine à 237 m d'altitude sur la commune de Lauret, au lieu-dit "Nautuc" à la limite avec les Pyrénées-Atlantiques et le Gers au sud-est.
Sous l'Ancien Régime, le territoire des Landes actuelles faisait partie de la province de Gascogne et comprenait plusieurs pays naturels, dont la forme, la taille, les frontières et les appellations ont pu changer au cours du temps.
Au moment de la création des départements, un grand ensemble homogène a été divisé de la façon suivante :
La partie sud des Landes de Gascogne, à laquelle a été ajoutée une série de petits pays le long de l'Adour regroupés ici sous le nom de pays de l'Adour landais, a été rattachée au département des Landes.
Le climat est de type océanique, marqué par des hivers doux et des températures estivales plutôt chaudes.
Les pluies sont réparties en toutes saisons, rarement violentes mais plus importantes en automne et hiver.
Les vents océaniques soufflant du nord–ouest au sud–ouest dominent largement et soufflent parfois en tempête dévastatrice, comme en 2009, avec Klaus qui a frappé les Landes de plein fouet. Des vents de plus de 170 km/h sont enregistrés[3].
Économie
Production avicole : canard gras (7,5 millions de canard gras par an), poulet, oie…
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
302 196
309 832
300 839
306 693
300 528
303 508
301 143
302 266
297 842
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
292 884
291 586
293 397
288 902
263 937
263 111
257 186
251 436
248 395
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
248 943
260 495
277 381
288 323
297 424
311 461
327 334
362 827
387 929
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
-
-
-
-
-
-
-
405 010
422 976
-
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[4] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[5] puis population municipale à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique
D'après l'Insee, la population des Landes passera de 327 000 habitants (1999) à 438 000 habitants (2030) soit la 2e meilleure croissance de population de l'ancienne région Aquitaine (après la Gironde).
Communes les plus peuplées
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
La défense et la promotion de la gastronomie landaise sont effectuées par une association départementale nommée Qualité Landes, fondée par la volonté du conseil général des Landes et de la Chambre d'Agriculture des Landes,
C'est principalement à partir de ces produits que sont préparés les mets qui font la renommée de la cuisine landaise. Le canard demeure l'animal roi : nombreux sont les Landais qui en élèvent ou qui les achètent entiers chaque année pour en faire des conserves. Les marchés au gras sont légion, les plus importants étant sans doute ceux d'Amou, de Dax, de Peyrehorade et de Mont-de-Marsan. Tous les morceaux du canard (mais aussi de l'oie) sont consommés. Les préparations les plus appréciées restent toutefois :
les rillettes et graisserons (ou plus communément titiouns ou titions, mot gascon pour graisserons)…
Qu'il s'agisse du canard, du poulet ou du bœuf, la manière la plus répandue d'accommoder les viandes est de les accompagner de pommes de terre cuites dans la graisse de canard, voire de cèpes.
L'un des plats les plus fameux de la cuisine départementale reste l'assiette landaise, composée d'asperges, de maïs, de pignons de pin, de jambon de Bayonne (trois produits incontournables dans les Landes), de tranches de magret fumé ou séché, de gésiers confits et de foie gras.
Enfin, en matière de pâtisserie, les Landes sont le berceau du pastis landais et de la tourtière (nature, aux pommes, aux pruneaux).
Il ne faut pas non plus oublier de citer le tourisme « gastronomique », car les Landes sont réputées culinairement au travers du foie gras, des magrets, des poulets de Saint-Sever, des vins AOC Tursan à Geaune.
Depuis le début des grandes luttes sociales qui ont agité le département au cours des XIXe et XXe siècles[10], le département des Landes se caractérise par un fort ancrage à gauche. Les partis de doctrines socialiste et communiste ont trouvé sur ces terres marquées par de fortes et douloureuses tensions entre classes dominantes et dominées, un terreau fertile. Cette adhésion massive aux valeurs de gauche s'explique également par la population, essentiellement composée durant longtemps par les ouvriers agricoles (fermiers et métayers, gemmeurs,…) et de l'industrie (Forges de l'Adour au Boucau et à Tarnos, industries papetières…).
En dépit des progrès sociaux et de l'évolution de la population, les idées libérales et de droite ne parviennent toujours pas à s'implanter dans les Landes, qui représentent encore à ce jour un des hauts lieux du socialisme français. Ainsi, en 2007, sur les trente cantons que compte le département, seuls deux sont représentés au conseil général par des élus de droite : Michel Herrero pour le canton de Gabarret et Pierre Dufourcq pour le canton de Grenade-sur-l'Adour. En 2008 cependant, malgré un contexte national défavorable, la droite remporte un canton supplémentaire : le canton de Parentis-en-Born (Alain Dudon, UMP).. En outre, la gauche perd la mairie de Mont-de-Marsan au profit de la liste MoDem/UMP. Le PS perd également le canton de Sore en raison d'une péripétie administrative, dont profite la communiste Nicole Bippus. La répartition actuelle des sièges est la suivante[11],[12],[13]:
Répartition des sièges au conseil départemental des Landes (2015-)
Henri Lacladère, militaire français, se porte volontaire et s'engage dans l'armée française à seulement 20 ans, 22 ans de services, 12 campagnes militaires né à Soustons et débarque puis meurt au combat pour la France à la Pointe de Grave, Médoc Aquitaine.
Personnalités télévisuelles
Pierre Albaladejo, commentateur sportif de télévision et de radio, écrivain, né à Dax.
Marc Large, réalisateur, journaliste, dessinateur de presse, à Hagetmau.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
↑« Cécile Bigot-Dekeyzer nouvelle préfète des Landes », Sud-Ouest, (lire en ligne).
↑Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21.
[Chabas 1967] David Chabas (préf. Yves-Bertrand Burgalas (préfet)), Villes et villages des Landes, t. 1, Capbreton, édité à compte d'auteur, , 46 p. (lire en ligne [PDF] sur excerpts.numilog.com).